Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale du sommeil, le Service de Pneumologie de l'EHU d'Oran, en collaboration avec l'Association nationale de la Prévention routière (Bureau d'Oran), organise, aujourd'hui, une journée d'information et de sensibilisation sur le sommeil. Selon la cellule de communication. « Cette initiative, première en son genre, vise, essentiellement, à tirer une sonnette d'alarme concernant la pathologie du sommeil et ses répercussions dangereuses sur la conduite automobile. Il s'agit, aussi, d'initier le grand public au dépistage et rappeler que la structure de soins existe lorsque le sommeil devient pathologique ». Parmi ces maladies, l'apnée du sommeil. Il s'agit d'une maladie fréquente due à des dysfonctionnements musculaires qui provoquent des interruptions de la respiration, suscitant chez le patient des ronflements, des réveils en sursaut, voire parfois le décès. Les troubles du sommeil ont un impact négatif sur le quotidien du malade, dans la mesure où il est sujet à des périodes de somnolence, le jour, ce qui peut avoir des conséquences graves quand cela se produit au volant du véhicule. D'où l'importance du dépistage ciblé par la création de la nouvelle Unité de l'EHU. 35% des accidents mortels sur les autoroutes sont le fait de la somnolence. La vigilance du conducteur baisse, notamment entre 2h et 5h du matin et 13h et 17h. Cette hypovigilance est à l'origine de la plupart des accidents de la route. Cette baisse de vigilance, même si elle est très courte, une ou deux secondes, peut être fatale. Pour chaque deux heures de conduite sur l'autoroute, il faut entre 15 et 20 minutes de repos, car après deux heures de conduite, le temps de réaction double. L'évènement se déroulera en présence des responsables de la gendarmerie, de la Sûreté nationale et les syndicats routiers (transport public, taxis, autos-écoles et CNAS), notamment des représentants de l'APW d'Oran ainsi que des représentants de l'APC d'Oran.