La salle Ahmed Bey a concocté un programme «spécial enfants» à l'occasion des vacances scolaires de printemps. A partir de vendredi 17 mars jusqu'au 31 du même mois, les enfants et leurs parents peuvent assister à des pièces de théâtre variées, dont la réalisation est l'œuvre de coopératives et associations culturelles venant de Sétif, Skikda, Annaba, Bordj Bou-Arréridj et Batna.

Aucune pièce n'est signée par un groupe constantinois où siège la salle Ahmed Bey. Chose qui fait jaser dans le milieu culturel. Pourtant, des troupes locales ont fait leurs preuves ici et ailleurs, avec un riche palmarès de prix pour certaines d'entre elles. La question reste suspendue. S'agit-il d'un manque d'initiative de la part de ces troupes, qui ne se sont pas manifestées, ou d'une élimination de facto, comme on le laisse croire ?

D'autre part, des parents n'ont pas manqué de critiquer l'horaire des représentations, annoncées à partir de 15 heures. «Les enfants sont en vacances, et on aurait dû de ce point de vue commencer à partir de 13 heures. De la sorte on peut toucher un large public», estime-t-on. La programmation actuelle (à partir de 15 heures) profiterait uniquement à ceux qui habitent près de la salle Ahmed Bey et aux familles véhiculées. Les autres ne peuvent pas s'y rendre, ou difficilement, même si le transport public vers cette salle difficile d'accès est assuré.

Notons que la 7e édition des journées de la magie, en tournée à travers le pays avec une participation étrangère très fournie (Canada, France, Allemagne, Japon et Brésil), fera une halte à la salle Ahmed Bey le 23 et 24 mars.