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Constantine - Protection civile: Plus de 2.000 secouristes formés en six ans

par A. E. A.

La direction de la protection civile de la wilaya de Constantine a formé 2.011 secouristes depuis le début du lancement de l'opération, laquelle formation s'inscrit dans la stratégie générale de ce corps constitué et dont l'objectif est «un secouriste par foyer». C'est ce qu'a indiqué hier le médecin chef de centre «Boumaaza Abdelmadjid», dépendant de la direction de la protection civile, le capitaine Mahmoud Hamdi. Ces formations ont été entamées depuis 2010 et ce, sur instruction expresse de la direction générale de la protection civile qui énonce l'organisation de sessions de formation au profit des différentes catégories de la population, à l'effet d'avoir au final «un secouriste par famille.» Ainsi et en droite ligne de ces préoccupations, «nous avons procédé depuis maintenant six années à la formation de pas moins de 2.011 secouristes». Et de poursuivre que c'est là le résultat réalisé au niveau de la wilaya de Constantine durant cette première étape, sachant bien évidemment que ces chiffres demeurent loin du compte et de l'objectif souhaité par la direction centrale. Aussi et pour aller plus vite encore, «nous sommes en train de mettre les bouchées double en accentuant et multipliant la cadence de déroulement des sessions, réquisitionnant pour l'occasion tous les espaces susceptibles de se prêter dans les meilleures conditions à cette opération».

Et notre interlocuteur de souligner qu'ainsi «nous continuons nos formations au niveau des centres culturels des douze communes de la wilaya, de certaines casernes et unités de la protection civile, mais aussi de maisons de jeunes, de locaux des Scouts musulmans algériens (SMA), etc.». Il s'agit, ajoute-t-il, de maintenir la cadence assez élevée pour en bout de course toucher et former le plus grand nombre possible de citoyens à ces actions et gestes premiers qui peuvent sauver la vie à des personnes. Et pour cela, «nous voulons impliquer et toucher les diverses couches de la société», conclura-t-il.