«Nous commençons à en avoir plein le dos des désagréments qui nous sont causés par ce chantier qui s'éternise et nous rend malades», s'insurgent les riverains de la rue Tatache Belkacem en pointant du doigt les travaux du chantier de confortement de la chaussée qui s'était affaissée au niveau du lycée Réda Houhou, il y a environ 2 ans, avant que les autorités communales ne décident d'engager des travaux à ce niveau. Et le projet, rappelons-le, a été confié à l'entreprise sud-coréenne Daewoo engagée dans le chantier de calibrage des oueds Rhumel et Boumerzoug mené par la direction des Ressources en eau. «La dernière fois, ont expliqué nos interlocuteurs, notre chantier dont les travaux étaient programmés pour se terminer en l'espace d'un mois, a été paralysé par une grève des ouvriers algériens qui avait coïncidé aussi avec les intempéries.

Ce qui fait que les travaux ont été interrompus durant presque un mois. Mais ce qui nous préoccupe aujourd'hui est que le rythme du travail dans le chantier n'augure rien de bon car nous constatons chaque jour que celui-ci ne progresse pas, bien que les intempéries soient passées il y a plus d'une vingtaine de jours et que le beau temps est revenu». Les plaignants, dont les habitations sont très proches du chantier, craignent que les travaux ne s'éternisent encore car leurs familles sont fortement incommodées par la poussière qui s'en dégage, par la circulation dans la rue Tatache qui est bloquée depuis le mois d'octobre dernier et qui donne lieu maintenant à des mouvements suspects de véhicules qui vont et viennent entre le parking qui se situe à l'entrée du et la sortie vers le pont d'El-Kantara en se livrant à des «rodéos» dangereux, etc. Ceci dit, la semaine dernière, un fait nouveau est venu raviver les craintes des riverains qui, malgré les assurances fournies par la direction des Ressources en eau (hydraulique), maître d'œuvre du projet, croient que le chantier est bien parti pour durer des mois encore. «Et pourquoi pas, nous ont rétorqué des habitants en révélant que le chef de chantier, un Sud-Coréen qui menait les travaux, serait parti en congé de détente dans son pays et le chantier a été confié à un Algérien. Sincèrement, nous ont-ils indiqué, depuis son départ nous avons constaté que les travaux marchent au ralenti. Tout à l'heure, ont-ils ajouté hier, nous avons entendu à la radio régionale de Constantine un responsable de la direction des Ressources en eau déclarer que le chantier en question sera terminé dans une dizaine de jours tout au plus. Mais nous, nous sommes sceptiques car des ouvriers de l'entreprise Daewoo travaillant sur le chantier de calibrage de Oued Boumerzoug nous ont affirmé que cela est impossible car même les pierres destinées au renforcement du mur de la rue Tatache qui s'était effondré sont en train d'être taillées dans leur chantier et ce travail ne sera pas terminé pour la date avancée par le responsable de la DRE».