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Rejet de ses listes dans plusieurs wilayas: Le RCD accuse «l'argent sale et les entraves administratives»

par R. N.

Le secrétariat national du RCD, réuni en session mensuelle le 10 mars 2017 à Alger, a accusé «l'argent sale et les entraves administratives» dans le rejet de ses listes électorales pour les législatives du 4 mai. Dans un communiqué publié hier, le RCD affirme à propos du «recueil des parrainages aux élections législatives», que le parti «a engagé l'opération sur 25 wilayas où les structures ont pris l'engagement de se déployer pour recueillir les signatures requises». Mais «devant l'argent sale et les entraves administratives comme l'exigence de l'utilisation d'un logiciel sans moyens ni formation, nombre de nos listes ont été rejetées sans possibilité de recours ou n'ont pu être déposées». «Avec un tel dispositif sur le terrain, le RCD a ainsi doublement payé les dispositions de la nouvelle loi électorale du fait qu'elle prend en référence le scrutin que le parti a précisément boycotté (2012)», ajoute le communiqué. «Dans le même sillage, le RCD met en garde contre les tentations d'un modelage autoritaire du champ politique. Une telle opération, si elle venait à se produire, ne peut qu'approfondir la crise de confiance et de légitimité qui plombe l'action de l'Etat», affirme encore le parti. Sur un autre registre, le RCD «constate que l'apathie du gouvernement est symptomatique de la volonté de maintenir un statu quo aussi vain que dangereux».

Il estime que «ni le chômage galopant ni la hausse vertigineuse des prix des produits de base n'ont fait l'objet d'une quelconque communication, encore moins de mesures». «Dans tous les domaines d'activité, rien ne semble faire décider le gouvernement à agir. C'est le cas aussi devant le pourrissement qui s'installe dans de nombreux secteurs de l'université et qui peut conduire, y compris à l'irréparable». Pour le RCD, «le ministère de l'Enseignement supérieur est le seul responsable de l'entame d'une grève de la faim des étudiants de la filière de médecine dentaire (Tizi-Ouzou, Blida, Annaba, Sétif, Constantine, Oran et Sidi Bel-Abbès) déjà en arrêt de cours depuis trois mois».