Le président de la FAF continue de bloquer la fédération à quelques jours du dernier délai du dépôt des candidatures pour la présidence de cette instance. En évitant de confirmer sa non-candidature à sa propre succession, Raouraoua bloque les potentiels postulants à la présidence de la FAF dont l'élection est prévue le 20 mars prochain, alors que le délai de dépôt des candidatures expire le 12 mars.

Les dernières informations émanant de la FAF révèlent que par ce comportement Raouraoua entend barrer la route à ceux qui ont des chances d'être élus. Il balise ainsi le chemin à son disciple, le président de la Ligue de football professionnel, Mahfoud Kerbadj. Ce dernier demeure un fidèle des fidèles à Raouraoua puisqu'il a toujours exécuté ses ordres et accepté ses instructions et injonctions. En balisant le chemin à Mahfoud Kerbadj, le président de la FAF entend refaire le même coup qu'en 2004 quand il avait placé Hamid Kerbadj à la présidence de la FAF. Il avait ainsi géré la FAF de loin, Heddadj ayant toujours consulté le président avant de prendre la moindre décision. C'est le même scénario que semble rééditer Raouraoua avec Kerbadj.

Il aurait souhaité confier cette mission au président de l'USM El Harrach, Mohamed Laïb. Ce dernier est disposé à assurer cette mission, mais il attend toujours un geste de Raouraoua. Or Laïb, qui était membre du bureau fédéral au premier mandat de Raouraoua en 2001, avait claqué la porte en raison d'une mésentente entre les deux hommes. Aujourd'hui, Raouraoua ne fait pas entièrement confiance à Laïb, lequel est connu pour son entêtement et son audace de dire non Raouraoua. Pour toutes ces raisons, le blocage à la FAF est maintenu et il n'est pas exclu que ce scénario soit mis en place pour permettre à Kerbadj de remplacer Raouraoua.