Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Constantine - Logements sociaux et souscripteurs aux 306 LSP Ali Mendjeli: Deux sit-in devant le cabinet du wali

par A.El Abci

Deux sit-in ont été organisés hier devant le cabinet du wali, l'un par les présidents de comités de quartiers des neufs secteurs de la ville des ponts, en sus des souscripteurs aux 306 logements LSP du promoteur «Naceri» à l'unité de voisinage n° 18 à Ali Mendjeli.

Ainsi, les premiers demandeurs de logements sociaux s'impatientent et dénoncent le «flou» qui entoure l'opération d'attribution aux bénéficiaires de la 1ère liste des 1450 logements, déjà tirés au sort, qui ont payé à l'Opgi le cautionnement de 3 millions de centimes, mais qui ne sont toujours pas logés, dira leur représentante, Mme Chahinaz.

Mais aussi la 2ème liste de 1550 appartements, dont on n'a pas procédé encore au tirage au sort et les concernés n'ont pas encore payé de cautionnement. La liste est soumise à des enquêtes et actualisations depuis 2013, dira-t-elle, avec pour résultat que personne n'a été relogé jusqu'à maintenant. Les protestataires réclament le tirage au sort le plus tôt de la 2ème liste, avec règlement en parallèle des cautionnements, ainsi que l'affichage avec tirage au sort et paiement à l'OPGI pour la 3ème liste.

Pour leur part, les souscripteurs aux logements LSP du promoteur «Naceri » dont c'est le énième sit-in, sollicitent l'intervention du wali en faveur d'une solution au conflit qui les oppose au promoteur. En effet et selon la présidente de l'association, Mme Naima, le nouveau dans l'affaire concerne l'attribution d'un quota de 200 appartements depuis 2014, alors que le reste de plus de 100 unités, tout aussi fin prêt, demeure malgré tout non attribué. Pour quelle raison ? Tout le problème est là, notera-t-elle. Et d'affirmer qu'en fait la cause est due principalement au refus de paiement «cash» de la somme de 210 millions de centimes en plus exigée par le promoteur, mais annulée grâce aux multiples actions de protestation organisées par les concernés, selon ses propos. Pour le moment, poursuivra-t-elle, le dossier est pris en charge par le secrétaire général de la wilaya et ce, sur ordre du wali donné lors de sa visite d'inspection effectuée dernièrement à l'unité de voisinage n° 18. «Et nous sommes là aux nouvelles», dira-t-elle. Aux uns comme les autres, il a été demandé d'introduire une demande d'audience. Disposition nouvelle, qui a été refusée par les protestataires qui faisaient toujours, en fin de matinée, le pied de grue devant le cabinet, attendant d'être reçus.