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Tlemcen: Un centre de transfusion sanguine ouvert à Chetouane

par Khaled Boumediene

A Chetouane, périphérie nord de la ville de Tlemcen, un centre de transfusion sanguine vient d'être créé. Cette infrastructure vient à point nommé. Selon les explications fournies par son responsable, Pr. Taouli Katia, cette infrastructure de santé, rattachée au CHU Tidjini Damerdji de Tlemcen «assure le prélèvement, la collecte de sang de donneurs, la qualification biologique des dons, la préparation et la distribution des produits sanguins et répond à la hausse de la consommation en produits sanguins à laquelle l'agence nationale du sang est confrontée. L'évolution démographique et l'absence de substitut à la transfusion confirment la poursuite de cette dynamique pour les années à venir. Ces dernières années ont marqué une nouvelle augmentation des besoins». «L'objectif du centre est d'accueillir chaque jour les dons de sang et maintenir les dons de plasma et les dons de plaquettes. Il se veut plus accessible, plus visible, plus proche des établissements de santé et de la population. Il propose au personnel médical, paramédical et aux donneurs un lieu de prélèvement et de transfusion spacieux. Il est équipé d'écrans LCD de surveillance. La stratégie actuelle repose sur la mise en place d'un réseau transfusionnel basé sur l'organisation et la coordination des activités dans chaque région, l'objectif étant de travailler en réseau entre les structures de transfusion sanguine et les établissements de soins».

Par ailleurs, Pr. Taouli a souligné que le dépistage des infections VIH, hépatite B, hépatite C et syphilis pour tout don de sang, a été rendu obligatoire par l'arrêté du 24 mai 1998. «Pratiqué sur chaque don, le dépistage initial doit mettre en évidence les anticorps VIH 1 et 2, l'antigène HBS, l'anticorps de l'hépatite C, ainsi que celui de la syphilis. Après le test on parlera de résultat positif, négatif ou douteux. Tout sérum positif ou douteux doit faire l'objet d'une nouvelle analyse. Les dons non testés sont déclarés non conformes ; les volumes insuffisants, ou présentant des défauts de soudure... sont d'emblée exclus du réseau de distribution». A noter que le centre, réalisé pour un coût de 110 millions de DA, dispose d'équipements et de matériels modernes.