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Tiaret: Les étals en surchauffe

par El-Houari Dilmi

Une tournée, samedi matin, à travers les marchés de la ville a permis de constater la montée en flèche, encore et toujours, des prix des viandes, fruits et légumes.

Sujet dans toutes bouches, l'ail a atteint la barre rédhibitoire des 1200 DA le kilogramme, du jamais vu ! «Je viens d'acheter quelques gousses à 130 DA», soupire un père de famille, rencontré au marché couvert du centre-ville. Ingrédient indispensable dans la popote familiale, «l'ail en provenance de Chine, même de mauvaise qualité, est cédé à des prix impossibles. L'ail, produit localement, est introuvable et on ne sait pas pourquoi», s'interroge une ménagère, rencontrée à la poissonnerie, à la sortie du marché. La tomate à 200 dinars, la pomme de terre à 80 DA, les haricots verts à 320, autant dire que la mercuriale perd la tête ! Si la sardine est toujours cédée entre 800 et 1000 DA le kilo, au rayon des viandes, les prix atteignent des niveaux tels que d'aucuns sont prêts à «jeûner toute l'année et pas seulement un mois», comme nous l'a confié, la mine catastrophée, une vieille ménagère rencontrée chez un boucher à la rue Thiers. Autant ne pas parler des fruits puisque «sa majesté» la banane trône à 700 dinars le kilo, contre 600 DA pour les dattes !