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Guelma: La gendarmerie sur le qui-vive

par Mohammed Menani

Dans une conférence de presse, le commandant du Groupement territorial de la Gendarmerie nationale de Guelma a présenté le bilan des activités de son institution pour l'année 2016, dans une lecture comparative avec l'exercice 2015, où l'on dénote un léger recul de la criminalité sur diverses rubriques analysées. En matière de crimes et délits contre les biens, les personnes, la famille et les mœurs, l'ordre et la sécurité publics, les différentes unités sur le territoire de la wilaya de Guelma ont engagé 837 procédures. Au volet du crime organisé, nous relevons 3 affaires liées au vol de bétail, impliquant 17 personnes et 5 affaires liées aux narcotiques, impliquant 12 individus, avec une saisie de 1,9 kg de kif traité, 580 comprimés psychotropes, un faux billet de banque de la coupure de 2.000 DA et 900.000 DA découlant de la commercialisation de la drogue. La saisie a aussi concerné 16.260 flacons de boissons alcoolisées et une arme à feu de fabrication artisanale. Les procédures d'identification et de vérification engagées sur les personnes (170.962) et les véhicules (55.255) ont permis l'interpellation de 509 suspects et la saisie de 6 véhicules. Les brigades administratives et économiques en charge des infractions liées à la santé publique, l'urbanisme, l'hydraulique et les pratiques commerciales ont dressé 28.452 procès-verbaux à l'encontre des contrevenants. En matière de sécurité routière, les unités de la Gendarmerie nationale ont marqué leur omniprésence sur le terrain avec 14.750 check-points dressés et 18.145 rondes diurnes et nocturnes, ayant généré 37.849 amendes notifiées pour 47.721 délits et contraventions, dont 5.196 interceptions au radar de la nouvelle génération et 326 retraits de permis de conduire pour non-acquittement des amendes dans les délais prescrits. Dans le domaine des accidents de la circulation, les brigades ont eu à traiter 99 sinistres corporels et matériels, dont 33 mortels ayant provoqué 39 décès et 264 blessés. Les facteurs majeurs de ces drames de la route, imputés à la faute humaine à hauteur de 93,93%, sont dus à l'excès de vitesse, les dépassements dangereux, les fausses manœuvres, la circulation à gauche et le non-respect de la distance préventive entre les véhicules. Ces éléments néfastes de la négligence humaine qui font le lit de l'hécatombe sur notre réseau routier, sont mis en évidence par les éléments de la Gendarmerie nationale à travers leurs différentes campagnes de sensibilisation et le travail de proximité avec les usagers de la route et le milieu scolaire, ou encore l'information par la formule des portes ouvertes au grand public, en vue d'inculquer les grands préceptes de l'éducation civique citoyenne et la culture de la bonne conduite, aussi bien aux conducteurs qu'aux piétons. Les formules du numéro vert et des sites sur le web (PPGN, tariki) connaissent une évolution exponentielle dans la participation citoyenne avec une moyenne quotidienne de 40 appels sur le 10.55 et une multitude de connexions et d'accès consultant les sites identifiés de la Gendarmerie nationale. Dans ces approches développées de la communication et les actions de proximité méticuleusement sous les yeux des citoyens, se dégage un climat de confiance installé au sein de la population qui apprécie à sa juste valeur l'effort consacré à la sérénité et la sécurité de la collectivité dans son ensemble. En ces temps de multiplication des menaces internes et externes, il serait judicieux de s'armer de la sagesse optimale pour déduire que la sécurité est l'affaire de tous.