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Constantine - Législatives: Nahda, Bina et Adala présentent une liste commune

par A. E. A.

Lakhdar Benkhelef, n° 2 du parti du cheik Abdellah Djaballah, a révélé hier lors d'une conférence de presse la liste des candidats de l'alliance de trois partis islamistes «Nahda-Bina-Adala», dont il est tête de liste pour la wilaya de Constantine, pour les élections législatives du mois de mai prochain. La 2ème de la liste est Fatima Bouchemel du parti «Nahda», et le 3ème Kamel Chareb du parti Bina, a-t-il indiqué.

Et l'orateur de poursuivre que si l'alliance se présente en tant que formation, située politiquement dans l'opposition, elle ne s'inscrit cependant contre personne et est plutôt un plus pour tout le monde.

De même qu'elle présente des candidats dans toutes les circonscriptions à travers le pays, ainsi qu'au niveau des quatre autres situées à l'étranger.

Par ailleurs, il fera savoir que si la loi impose un quota de 30% de candidats femmes, l'alliance en présente pour la course à la députation plus de 35%, à savoir quatre candidates sur un total de douze en plus de trois remplaçants, dont 95% sont d'un niveau universitaire. «L'objectif que nous voulons atteindre s'inscrit en droite ligne avec la déclaration de novembre qui précise que l'Etat algérien sera démocratique et social dans le cadre des principes islamiques. «Si le premier volet a connu des résultats avec des carences, le 2ème a été délaissé et c'est l'objectif que s'assigne l'alliance de réaliser avec fierté, en considération de sa profondeur historique, mais aussi du caractère stratégique de son approche», dira le conférencier.

«L'Algérie a plus que jamais besoin d'un front intérieur uni», qui est plus qu'une nécessité, pour faire face aux défis et grandes menaces de déstabilisation régionale. Dans ce contexte, dira-t-il, «notre alliance trouve sa place et nous comptons l'élargir à tous les partis proches sur le plan des idées et des principes». C'est dire, affirme-t-il, que «nous sommes pour le dialogue».

Concernant la haute instance indépendante de surveillance des élections, «nous la prenons comme elle est, estime-il, même si nous avions demandé qu'elle participe à l'organisation et à la supervision des élections. Car sous sa forme actuelle, elle ne fera qu'accompagner l'administration qui aura la haute main d'où nos craintes qu'une fraude est toujours possible», conclura-t-il.