Suite à des problèmes d'infiltrations des eaux à travers la structure du bassin, la piscine couverte de l'OPOW de Sidi Bel-Abbès avait fermé ses portes au début du mois de janvier dernier pour des travaux de réhabilitation et de réfection.

Il a fallu une intervention énergétique du wali, Hachanni Tahar, a-t-on appris, pour que l'entreprise ayant été l'année écoulée en charge du projet soit rappelée pour colmater encore une fois les fissures à l'origine des infiltrations. Selon un responsable de l'OPOW, la piscine reprendra du service et sera ouverte aux baigneurs dès dimanche prochain. Il convient de signaler que cette infrastructure de sport et de divertissement dont l'âge remonte à plus d'une trentaine d'années a bénéficié l'année dernière d'une importante enveloppe financière pour une réhabilitation qui a touché tous les fondements de la structure. Elle a été ouverte au public durant la saison estivale pour refermer ses portes à la fin de l'année écoulée pour une nouvelle intervention dans les structures. Que s'est-il passé ? Aucune réponse officielle n'est communiquée à ce propos.

Ce qui pose la question de la compétence des entreprises de réalisation. La responsabilité des services techniques est sur un autre plan engagée lors de l'établissement des cahiers des charges et des réceptions des travaux.

La construction ou la réhabilitation d'une piscine aux normes semi-olympiques impose des compétences et des références dans un créneau sensible qui nécessite des calculs dans le dosage du béton, assurent des spécialistes.

En dépit des moyens financiers consentis au profit du secteur de la jeunesse et des sports, on déplore un marasme dans plusieurs disciplines sportives et d'activités de jeunes. Durant le dernier quinquennat, le secteur a bénéficié de 17 milliards de centimes pour l'achat d'équipements sportifs et de matériel éducatif pour les maisons de jeunes. On note l'existence de matériel de sport nautique qui est entreposé dans un hangar alors que la wilaya ne dispose d'aucun plan d'eau qui répond convenablement à cette activité sportive, a-t-on déploré. La volonté des cadres ne suffit pas pour élever le niveau du sport lorsque la gestion judicieuse fait défaut, a-t-on indiqué dans les milieux de la jeunesse et des sports.