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Malade, l'ex-goleador du MCO, Hammel dit Mehdi, en quête d'une prise en charge

par M. Zeggai

Donnez-moi Fréha et le MCO et je serai champion d'Algérie », dixit le Portugais Carlos Gomez, qui a fait les beaux jours de la JS Djijel en tant que keeper avant de prendre les destinées de la barre technique de cette équipe et qui a été marquée par la classe de celui qui fut surnommé la tête d'or. Sitôt dit, sitôt fait. Gomez, recruté par la direction du club phare d'Oran, a tenu parole en remportant le titre de champion d'Algérie. En plus de cette consécration, un joueur a défrayé la chronique lors de cette saison inoubliable et s'est avéré comme le complément idéal du regretté Fréha. C'est Hammel Noureddine, dit Mehdi, le baroudeur du MCO des années 70, qui a terminé meilleur buteur ex-æquo avec feu Fréha. Mehdi a également remporté la Coupe d'Algérie en 1975 face au MO Constantine des Fendi, Gamouh, Krokro. Au fil des années, Mehdi s'est distingué en devenant le cauchemar des défenseurs adverses. Aujourd'hui, Mehdi comme d'autres anciens qui ont écrit l'une des plus belles pages d'histoire du MCO sont marginalisés et oubliés. Cloué au lit par une maladie, l'ex-attaquant du MCO souffre aujourd'hui d'un manque flagrant de considération malgré les promesses. Souffrant d'une maladie qui nécessite une intervention à l'étranger, les médecins qui se sont penchés sur son cas ne veulent pas prendre de risque pour l'opérer. Pour services rendus au MCO et au football national, Mehdi ne mérite-t-il pas une attention particulière ? Dans ce contexte, les autorités locales, les responsables du football algérien, du Mouloudia d'Oran, anciens et nouveaux, et l'AAIF sont interpellés pour venir en aide à un joueur qui mérite un minimum de considération. Pour ses amis et ses proches qui le soutiennent dans son combat contre la maladie, Mehdi, le grand complice du regretté Abdelkader Fréha dit «Beka», est tout simplement victime de l'inconscience. En plus de sa carrière, Mehdi s'est également consacré à la formation des jeunes par amour qu'il porte au football en forgeant des talents qu'il a propulsés dans de grandes formations. De nos jours, mentalité oblige, personne n'est reconnu à sa juste valeur. Ne dit-on pas que « les meilleurs hommes sont oubliés » ? C'est bien dommage !