Après le semi-échec subi vendredi
à domicile face à la JSM Béjaïa, l'entraîneur de
l'ASK, Mohamed Belachter, a jeté l'éponge. Contacté
par nos soins, son adjoint Lazhar Redjimi
n'a pas voulu confirmer le départ de son collègue. « Effectivement, je l'ai
entendu dire à la fin de la rencontre qu'il allait prendre contact avec les dirigeants
pour leur dire qu'il serait démissionnaire. Cette décision est certainement due
à la grosse déception qu'il a subie ». Redjimi a
reconnu que la JSM Béjaïa s'était montrée nettement
supérieure à son équipe et si elle avait remporté le match, personne n'aurait
crié au scandale ». « L'ASK était très diminuée par les nombreuses absences et
n'a pu obtenir, péniblement, que le point du nul », a-t-il avoué. Le départ
officiel de Belachter s'est confirmé dimanche et les
informations que nous avons obtenues auprès de l'entourage du club faisaient
état du grand désarroi des dirigeants du club khroubi.
Ils se sont réunis pour parer au plus pressé en cette période charnière du
championnat où leur équipe fait partie désormais des équipes menacées
directement par la relégation. Bien évidemment, ils se sont mis à la recherche
d'un nouvel entraîneur. Des rumeurs ont circulé, les dirigeants ayant, dit-on,
porté leur choix sur Nabil Neghiz, l'adjoint de Leekens en équipe nationale, mais celui-ci s'est excusé
arguant qu'il observe une période de repos. Ils ont contacté par la suite
Terrai Abderrachid, qui avait déjà dirigé la barre
technique de l'ASK. On affirme que c'est chose faite et que Teraï allait
diriger l'entraînement. « Effectivement, ils m'ont appelé et j'ai accepté
malgré la complexité de la tâche. Seulement, quelques dirigeants ont manqué de
franchise, car j'ai appris qu'ils ont proposé le poste à Abdelkrim Latreche, qui était récemment à l'USM Annaba », a dit Teraï
dimanche soir lorsque nous l'avions contacté. « J'attends que la situation se
décante pour donner ma réponse. Je suis en mesure de prendre en charge l'ASK et
essayer de la sauver de la relégation », a révélé Teraï. Quant aux dirigeants
de l'ASK, ils demeurent injoignables.