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En collaboration avec des spécialistes français: Lancement prochain à l'EHU de la greffe hépatique à partir de donneurs vivants
par J. B.
Une
première greffe du foie a été pratiquée à l'Etablissement hospitalier et
universitaire d'Oran 1er Novembre en 2012. Deux sœurs originaires de la wilaya
de Mascara ont subi cette première greffe du foie à l'hôpital du 1er Novembre à
Oran. Cette opération très délicate a été menée par une équipe algéro-française. Toutefois le manque de donneurs entrave
cette pratique qui peut sauver des vies. Pour relancer cette pratique, le Dr Kourti, spécialiste à l'hôpital du 1er Novembre à Oran, a
lancé par le bais de la radio locale un appel aux donneurs vivants. Selon le
même praticien, cette pratique sera relancée en collaboration avec des
spécialistes français. «Actuellement, l'EHU est en phase de présélection des
couples, à savoir le malade et le donneur», a-t-il ajouté. La transplantation
hépatique à partir de donneur vivant est l'aboutissement d'une parfaite
maîtrise de la chirurgie du foie et du caractère divisible de cet organe situé
au carrefour de tous les métabolismes. Il est en effet possible d'en prélever
une moitié avec le maximum de sécurité pour le donneur. Cette moitié de foie
est réimplantée chez le receveur après que le foie malade a été retiré en
totalité. Les risques chez le donneur sont excessivement faibles et le bénéfice
pour le receveur peut être immense et amener à la guérison dans 90% des cas. Le
16 février 2003, a été réalisée à Alger la première transplantation hépatique.
Le greffon a été prélevé chez une jeune femme de 18 ans qui a consenti qu'une
moitié de son foie soit prélevée pour être implantée à sa mère atteinte d' une maladie grave du foie, mortelle à court terme. La
transplantation hépatique est une thérapeutique récente. Réalisée pour la
première fois à Pittsburgh (USA) en 1963, elle est aujourd'hui un traitement
d'une très grande efficacité et se pratique couramment dans la plupart des pays
développés. Elle était réalisée, au début, à partir de foie prélevé sur le
donneur cadavérique et de ce fait interdite aux pays qui n'avait pas accès à ce
réservoir d'organes; la technique s'est développée
après avec la possibilité de prélever la partie du foie d'un donneur vivant.
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