Une assemblée générale extraordinaire devrait se tenir le mois de février prochain, selon un membre du bureau fédéral. Au cours de cette AGE, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, devrait présenter sa démission, selon la même source.

L'équipe nationale ayant sérieusement compromis sa qualification au Mondial-2018 et raté la CAN-2017, c'est le président de la FAF qui demeure le premier responsable de cet échec. Il est derrière l'instabilité du staff technique et surtout le choix des joueurs!  En moins d'une année, Raouraoua aura consommé trois entraineurs. Il a fait pire que les présidents de clubs. En somme, le président de la FAF a failli dans sa mission quand il avait contraint Vahid Halilhodzic au départ, juste après la Coupe du monde 2014. Il avait engagé Christian Gourcuff, présenté comme un «grand entraineur», alors qu'il était venu faire son apprentissage en Algérie comme sélectionneur national. Par la suite, Raouraoua avait contraint Gourcuff à démissionner pour engager, quatre longs mois plus tard, le Serbe Milovan Rajevac. Il faut relever que les joueurs s'étaient opposés au départ de Gourcuff d'où leur rébellion contre Rajevac. A partir de ce moment, le président de la FAF a perdu le contrôle et la gestion de l'équipe dans son ensemble. Il a aggravé la situation en faisant appel à Georges Leekens, dont le premier passage en Algérie en 2003 était honteux et scandaleux. Les joueurs qui ont pris la grosse tête se sont rendu compte par la suite du manque de compétence de Leekens, comparativement à leurs entraineurs dans les clubs. Cela s'est confirmé par les choix de Leekens lors des matches amicaux officiels. Son discours creux et ses choix tactiques l'ont discrédité davantage auprès des joueurs, lesquels évoluent dans de grands clubs européens, dirigés par des entraineurs de renom. C'est ainsi qu'il y a eu rupture de confiance entre l'entraineur et les joueurs. Le président de la FAF a tenté de sauver les meubles en faisant appel à Madjid Bougherra, présenté comme le grand frère des joueurs, mais le mal était déjà fait.