Le secteur de la formation professionnelle sera
appelé dans les jours à venir à en finir avec le cursus de formation actuel
pour s'engager dans une nouvelle vision répondant à une feuille de route
assurant aux diplômés sortant des centres et instituts, une meilleure
intégration dans le monde du travail en offrant des formations et qualifications
conséquentes, susceptibles de leur assurer des emplois répondant aux besoins du
développement national. Profitant de son passage avant-hier à Boumerdès pour s'enquérir de la situation de son secteur
quelques jours avant l'entrée de Février ,le ministre
de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a annoncé qu'une commission nationale en charge de
la réorganisation de la formation professionnelle sera opérationnelle avant la
rentrée de février. Précisant qu' «Il sera procédé, durant cette semaine, à
l'installation d'une commission nationale formée de représentants des secteurs
de la formation professionnelle, de l'éducation nationale, de l'enseignement
supérieur et de la fonction publique qui s'attèlera à penser et mettre en place
les contours permettant la réorganisation totale du cursus de l'enseignement
professionnel». Mebarki insista en annonçant que la
nouveauté sera la mise en place d'un nouveau cursus propre à l'enseignement
professionnel qui fera la différence entre la formation d'un côté et
l'enseignement professionnel de l'autre. La nouvelle vision du gouvernement
pour ce secteur aura pour point de base, le secteur de l'agriculture, choix
stratégique pour l'Algérie. D'ailleurs Boumerdès,
wilaya à vocation agricole, profitera de la nouvelle stratégie du secteur de la
formation à travers ses instituts dédiés au secteur agricole. Enfin un
renforcement structurel est en cours dans le secteur grâce notamment à la
réception de projets d'instituts nationaux, le premier spécialisé en
agriculture et agroalimentaire implanté aux Issers,
alors que celui de Boudouaou sera consacré aux arts
d'imprimerie, et qui sera réceptionné à la fin du deuxième semestre de l'année
en cours.
La couverture des besoins en formation dans la
wilaya, estimée actuellement à un peu plus de 90%, devrait passer à plus, avec
la réception des différents projets. Les différents établissements assurent une
offre de formation globale estimée à plus de 9.000 places pédagogiques, soit
trois fois plus qu'en 2003, et une capacité d'hébergement de 800 lits.