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CAN 2017 - Groupe B : Algérie 2 - Zimbabwe 2: Un nul heureux

par M. A.

Coup de tonnerre, ce dimanche après-midi, au stade ?Rénovation' de Franceville où, pour son entrée en matière dans cette 31ème édition de la Coupe d'Afrique des nations, l'Algérie s'est contentée d'un nul heureux qui la maintient en vie dans cette compétition, même si le plus dur est à venir, face respectivement à la Tunisie et au Sénégal, du lourd comparativement à notre adversaire du jour le Zimbabwe qui a fait passer un après-midi cauchemardesque aux fans des Verts qui s'attendaient à mieux des protégés de Georges Leekens . Le sélectionneur national doit, impérativement, revoir sa copie et ses choix dans sa composante titulaire où émergèrent du lot le dernier rempart Rais M'Bolhi qui s'illustra en sauvant son équipe d'une défaite certaine, et Riyad Mahrez qui a assumé son rôle de joueur africain, en ouvrant la marque à la 11', et en égalisant, à 9 minutes de la fin du temps réglementaire.

En somme, les camarades de Belkhiter, qui n'a pas pu trouver ses marques, dans cette rencontre, en étant à l'origine du penalty qui a permis au Zimbabwe de prendre l'avantage à la 27' par Mushekwi, après l'égalisation de Mahachi à la 16'avant d'être remplacé, en seconde période, par Meftah, ont appris, à leurs dépens, qu'il n'existe plus de petite équipe sur le continent. Car, si sur le papier, il y avait un déséquilibre des forces en présence, entre une sélection algérienne citée dans le lot des favoris et le Zimbabwe qui participe à sa troisième CAN de son histoire et de surcroît le petit poucet du groupe, ce dimanche, la réalité du terrain fut, tout autre. Alors qu'on attendait une équipe nationale algérienne conquérante, à la surprise générale, c'est son homologue du Zimbabwe qui fit grosse impression, et notamment en première période où les Verts ne furent que l'ombre d'eux-mêmes. Dominateurs dans tous les domaines, c'est en toute logique que les Warrios regagnèrent les vestiaires, avec un avantage au tableau d'affichage. En seconde période, on assista à un léger mieux du côté des Verts, mais toutes leurs tentatives furent vouées à l'échec faute de concentration, dans le dernier geste comme l'attestent les nombreux ratages de Slimani , Soudani et Brahimi qui confondirent vitesse et précipitation. Heureusement que l'homme providentiel a pour nom Riyad Mahrez qui a surgi, à la 81'pour remettre les pendules à l'heure et permettre, ainsi, aux Fennecs de maintenir leurs chances de qualification au second tour, sans omettre le grand match sorti par M'Bolhi.