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Abattage d'arbres a la cité Benaida ( Hai Ibn Sina): Les habitants dénoncent une atteinte à l'environnement

par M. A.

La protection de la nature est une affaire de tous, compte tenu de l'écosystème en pleine dégradation, mais rares sont les personnes qui prennent en considération ce problème ? en Algérie. Et il ne se passe pas un jour, sans que des excès ne soient signalés, çà et là, à propos d'agression sur la nature où des arbres sont abattus, sans se soucier des conséquences qui en découlent, en portant un grave préjudice à l'environnement. Dans ce contexte, des habitants de la cité Benaida (Haï Ibn Sina), à Oran, assistent, impuissants, au changement de décor de leur environnement imposé par le coordinateur de ladite cité qui, sans le consentement de personne, a pris l'initiative de raser unr vingtaine d'arbustes et arbres. Les habitants de cette cité, et de surcroît amoureux de la nature, n'arrivent pas à expliquer les raisons qui ont poussé le coordinateur à piloter cette opération, alors que, disent-ils l'abattage d'un arbre constitue une mesure extrême qui doit être réalisée uniquement, dans certains cas très précis, notamment lorsqu'il y a un dépérissement précipité et qui représente du coup un danger pour les individus et les biens environnants, ce qui n'est pas le cas. Pour passer à l'acte, le coordinateur a fait appel aux services de la mairie de Hai Ibn Sina, les sollicitant pour une opération d'élagage. Mais, sur place, au grand dam des habitants, les agents dépêchés par ladite commune sur ordre du coordinateur ont opéré à ce massacre qui a changé le cadre de vie de ladite cité. Loin de rester les bras croisés, les habitants ont sollicité les autorités concernées , entre autres le Premier ministre, le wali d'Oran, le président de l'APC, la direction de l'Environnement, le service des Forêts , le chef de Sûreté, mais toutes leurs tentatives furent vouées à l'échec, alors que le coordinateur de la cité a enfreint la loi 2007-06 du 13 mai 2007, et plus précisément l'article 2, se rapportant à la protection des espaces verts, outre l'article 18 qui interdit l'abattage des arbres, sans autorisation. Malgré le silence des autorités concernées, les habitants de ladite cité comptent aller au bout de leur revendication qui est fort légitime, à savoir préserver ce qui est de plus cher, à savoir la sauvegarde de la nature et du cadre du vie de leur cité qui a reçu, par le passé, les éloges de l'ex-wali d'Oran Zoukh, comme ils ont tenu à le souligner.