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Hassi Bounif: 12 milliards pour la réhabilitation du réseau de voirie

par J. Boukraa

  Une grande opération de réhabilitation et de revêtement de quelques routes de la commune de Hassi Bounif a été retenue. Une enveloppe budgétaire, estimée à 12 milliards de centimes, a été débloquée par les services concernés pour la concrétisation de cette opération. Il a été, ainsi, consacré 6 milliards de centimes pour la voirie à la cité ?40 logements' à Chahid Mahmoud et le reste pour la cité ?116 logements' dans la localité Khaled Ibn El walid ( Ezouia). Une bonne partie des routes de ces localités sont sinueuses, très abîmées et à une seule voie, non appropriée pour une circulation automobile, sans cesse croissante.

La dégradation de la voirie ne concerne pas uniquement la commune de Hassi Bounif, puisque dans l'ensemble des communes, pas un seul quartier ou cité n'échappe à la dégradation continuelle de parcelles entières de l'asphalte qui se trouvent dans un piteux état. Aujourd'hui, il est difficile de citer l'ensemble des axes routiers touchés par la dégradation, lorsqu'on sait que presque aucun tronçon de la ville n'est épargné. Une situation péniblement ressentie par les automobilistes qui, de peur d'endommager leurs véhicules, sont obligés de faire, tout le temps, des manœuvres, parfois dangereuses, et de bien «négocier» les nids-de-poule afin d'éviter d'éventuels accidents. La situation s'empire lors de chaque précipitation. Pour rappel, en début 2016, quelque 7 milliards ont été débloqués pour l'entretien des routes dans deux cités à Chahid Mahmoud. Ces opérations ont été accueillies avec satisfaction par la population, surtout que de nombreuses personnes ont été victimes du mauvais état de la route. Cette situation s'ajoute à l'installation anarchique des ?ralentisseurs' dont la majorité ne respecte pas les normes.

Ces dos d'âne causent d'énormes dégâts aux véhicules et créent plus de problèmes qu'ils n'en résolvent et notamment la nuit.

Le mois de mai dernier, les autorités locales ont été destinataires d'une circulaire interministérielle (l'Intérieur et Collectivités locales et les Travaux publics) les enjoignant de prendre les mesures nécessaires pour éliminer les ralentisseurs posés, anarchiquement, et conçus sans normes.