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Remise en l'état de la chaussée: Des habitants de Hai Oussama dénoncent des travaux bâclés

par D. B.

Les incessantes mises en garde et les instructions du wali d'Oran, quant à la remise en état de la chaussée, juste après les travaux, ne semblent pas avoir d'écho auprès de certaines entreprises et sociétés qui ne semblent guère se soucier des dommages que subit la collectivité et moins encore, des désagréments causés aux citoyens. Hier, les habitants de la rue Saliha Belahouel, dans le quartier ?Oussama', se sont déplacés au siège de notre rédaction, pour dénoncer la dégradation de la voirie suite à l'intervention d'entreprises sous-traitantes sur le réseau. Selon nos interlocuteurs des travaux ont été effectués pour la réfection des réseaux d'assainissement et d'AEP, sans toutefois, procéder à la remise de la chaussée à son état initial. « Outre la dégradation de la voie, nous tenon à signaler le danger que représente un regard situé, en plein milieu de la route, près de la mosquée, dépourvu d'un couvercle, ce qui peut mettre en danger la vie des piétons et les automobilistes » assure un riverain.

Pour éviter de graves accidents, les habitants ont dû recourir au système « D », en entourant ce regard de pierres et de planches pour attirer l'attention des passants et des automobilistes.

De son côté le délégué de l'antenne administrative de Hai Oussama, M. Bendjelloul, affirme qu'un couvercle en ciment a été posé à l'issue des travaux, mais qu'il n'a pas résisté au passage des véhicules, surtout que cette rue est très fréquentée par les automobilistes. « Il aurait fallu opter pour un couvercle en fonte, comme c'est le cas partout », indique M. Bendjelloul, qui assure, au passage, que trois correspondances ont été adressées aux services de la SEOr, pour inciter les entreprises sous-traitantes a remettre la chaussée à son état initial, mais jusqu'à présent rien n'a été fait. « Je tiens à signaler qu'un enfant est tombé dans ce regard, heureusement qu'il a été sauvé par des passants, cela aurait pu être plus grave. Il est plus que nécessaire, pour les services concernés, de remédier à ce problème avant que ne surviennent d'autres accidents » conclut M Bendjelloul.