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Constantine - Micro-entreprises d'assainissement: Le bout du tunnel ?

par A. El Abci

Est-ce que cette année 2017 verra le dénouement des problèmes des micro-entreprises engagées par l'APC pour l'enlèvement des ordures ménagères et qui n'ont pas été payées pour un travail de 16 mois ?

C'est en tout cas avec beaucoup d'espoir que les concernés entament l'année, selon les déclarations de leur représentant, Ali Talhi, qui s'est félicité du bon développement de la situation. Il nous dira que suite à plusieurs sit-in des gérants des entreprises en question devant le cabinet du wali et devant la daira, et l'écho favorable que cela a donné auprès des autorités, ils ont eu gain de cause dans le sens où chacun d'eux a eu lundi dernier son ODS, ou ordre de service, et cela pour les six premiers mois de 2017. «C'est là un bon point, poursuivra-t-il, même si pour le moment les 12 mois de l'exercice 2016 et le reliquat de quatre mois de 2015, demeurent non perçus avec toutefois des promesses fermes du chef de daïra lui-même, de régler le problème au cours du mois de janvier en cours». Bien sûr, « pour ce qui nous concerne nous ne voulons qu'y croire». On nous expliquera que le dénouement est venu après une réunion qui a eu lieu la semaine dernière au siège de la daira et qui a regroupé autour de son premier responsable, le maire de la ville, le directeur de l'entreprise municipale d'assainissement et de propreté de la ville (PROP-CO) et deux délégués des gérants des micro-entreprises. A la proposition du directeur de PROP-CO de retenir 10 micro-entreprises pour participer à l'appel à consultation concernant l'octroi des marchés pour 2017 comme c'était prévu, le chef de daïra a exigé du «travail pour les 36 micro-entreprises et que cela sera toujours selon la formule du gré à gré, qui doit prévaloir encore», dira-t-il. «Et c'est ainsi que les ODS nous ont été remis avant-hier, nous dispensant ainsi de soumissionner à l'appel à consultation, chose qui nous aurait été de toute façon impossible», lance notre interlocuteur. « En effet, n'ayant pas été réglés par l'APC, nous n'avions pu payer ni les impôts ni les cotisations à la caisse des assurances sociales (Cnas), pièces incontournables dans toute soumission à un marché. En tout état de cause, nous sommes satisfaits même s'il nous reste à nous battre pour notre dû de 12 milliards de centimes impayés», conclura-t-il.