Exaspérés par le mutisme de leur tutelle, l'ENIT/Bechar, quelque 600 travailleurs de cette entreprise publique de construction, en grève depuis plus d'un mois, haussent le ton et décident cette fois-ci d'occuper la place du Premier Novembre hier en début de matinée pour attirer l'attention de leur direction sur leur situation sociale qu'ils qualifient des plus critiques.

Le gel de leurs salaires depuis plus de 06 mois, le chômage technique auquel ils sont également soumis depuis cette période et l'indifférence de leur direction qui ne leur accorde aucune oreille attentive, d'autant plus qu'elle est la seule à décider réellement de la régularisation de leurs salaires impayés, les ont contraints à battre le pavé, brandissant des banderoles sur lesquelles étaient portées leurs revendications salariales.

Il y a lieu de rappeler que cette unité de construction de statut public, touche le fond, conséquences d'une gestion décriée de partout et ne disposant d'aucun plan de charge.

Selon le responsable de la section syndicale de cette entreprise, de nombreuses correspondances et réclamations ont été adressées à la tutelle de Bechar mais elles sont restées lettre morte.