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Oran, Bouzedjar: Trois femmes et trois enfants parmi 85 harraga interceptés
par K. Assia
Le
phénomène de l'émigration clandestine prend de plus en plus de l'ampleur. Les
forces navales de la façade maritime Ouest ont réussi dans la nuit de lundi à
mardi à intercepter 85 harraga au large d'Oran et de Bouzedjar dans la wilaya de Aïn-Témouchent. Le renforcement du dispositif de
contrôle et de patrouille en mer a permis de mettre en échec six tentatives
d'émigration clandestine à partir des plages d'Aïn El-Turck, Les Andalouses et de Bouzedjar.
Lundi vers 22h, les gardes-côtes ont repéré à 15
kilomètres au nord-ouest d'Aïn El-Turck
une embarcation avec 11 harraga à bord. Aux environs
de 22h 40, un second groupe composé de 19 migrants dont une femme et deux enfants
est intercepté à 13 kilomètres au nord-ouest toujours d'Aïn
El-Turck. Poursuivant leur patrouille, les unités
d'intervention ont repéré vers minuit une autre embarcation pneumatique à 11 km
au nord-ouest d'Aïn El-Turck.
Celle-ci transportait 15 clandestins dont un ressortissant burkinabé. La nuit
était chargée pour les gardes-côtes qui ont dû
intervenir vers 00h 45 toujours à 5 kilomètres au nord de la plage des
Andalouses. 12 harraga sont interceptés à bord d'une
embarcation qui tentait de rejoindre les côtes espagnoles. Par ailleurs, au
nord de la plage de Bouzedjar dans la wilaya de Aïn-Témouchent, les forces
navales sont parvenus à mettre en échec deux tentatives d'émigration
clandestine. La première embarcation transportait 14 migrants dont une femme et
un mineur. Elle a été repérée vers 5 heures du matin à 20 kilomètres au nord de
Bouzedjar. Un autre groupe de 14 harraga
dont une femme et un nourrisson est intercepté à 6h 15 à 11 kilomètres au nord
de Bouzedjar. Au total, 85 candidats à l'émigration
clandestine dont trois femmes, trois enfants et un ressortissant étranger ont
été interceptés au large d'Oran et de Aïn-Témouchent.
Depuis samedi dernier, 132 harraga ont été
interceptés. Face à cette recrudescence du phénomène, les services de sécurité
tentent d'identifier les réseaux de passeurs qui sont derrière ces tentatives
qui risquent de coûter la vie à de nombreuses personnes.
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