Les souscripteurs des 304 logements LSP, situés à l'unité de voisinage n° 18 au niveau de la nouvelle ville d'Ali Mendjeli, ont organisé, hier, un rassemblement devant le chantier et ce, pour réclamer la relance des travaux, qui paradoxalement et «pour un 1er janvier, était animé par cinq ou six ouvriers qui s'affairaient à déplacer des objets (planches et ferrailles) à l'aide de brouettes», relèvent les concernés. Selon des protestataires, qui se sont déplacés à notre bureau, «cela avait toutes les allures d'une mise en scène et ressemblait à du cinéma, et la présence de la presse et de ses caméras en était la cause principale», diront-ils. Et de dénoncer, encore une fois, «la volte-face du promoteur, qui n'a pas respecté son engagement signé juste au début du mois de décembre 2016, suite à la tenue d'une réunion avec les souscripteurs, où il était question de reprendre les travaux et relancer le chantier à partir du 12 du même mois». Malheureusement, poursuivront-ils, «nous sommes le 1er janvier de l'année 2017 et les choses n'ont pas bougé d'un iota».

Nos interlocuteurs nous remettront un document portant ledit engagement avec paraphe et date, reconnaissant cependant que les «attestations d'acquittement», réclamées en vain depuis plusieurs années ont commencé à être délivrées au compte-gouttes aux souscripteurs. Sachant que ces attestations donneront droit, à chacun des concernés, de demander une aide financière au Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS), correspondant à des retenues sur les cotisations à la Caisse des assurances sociales (Cnas).

Et nos vis-à-vis d'indiquer, qu'hier matin lors du sit-in tenu de 9 heures à midi devant le chantier de réalisation des 304 logements, «le représentant du promoteur et gérant du projet, nous a croisé par quatre fois et n'a pas daigné nous parler». Devant cette impasse, «nous comptons écrire une lettre au ministre de l'Habitat au nom des 304 souscripteurs, sollicitant une intervention de sa part à l'effet de rappeler à l'ordre ce promoteur», concluront-ils.