En pratiquant un jeu plus offensif
depuis la venue de l'entraineur Kaddour Oundadji, l'IRB Maghnia ne trouve
aucune difficulté à s'imposer à domicile, mais reste toujours fébrile à
l'extérieur. En effet, en dépit de leur bonne prestation samedi dernier à
Mostaganem face à l'ESM, les coéquipiers de Tahar Mohammed se sont inclinés à
quelques minutes de la fin du temps réglementaire sur balle arrêtée. Ils ont
même terminé avec neuf joueurs suite à l'expulsion de Bouzar
et Benamar. Alors que les fans du club de la ville
frontalière s'attendaient à un match assez difficile, les protégés de Oundadji peuvent se mordre les doigts de n'avoir pas osé,
se contentant uniquement de défendre leur cage. Cette défaite n'est pas pour
arranger les affaires de l'équipe qui a dégringolé à la sixième place, accusant
désormais un retard de quatre points sur les co-leaders.
Pour un club dont l'ambition est d'accéder en Ligue 2, c'est plutôt
contrariant. Il devra donc faire le plein à domicile, mais aussi récolter le
maximum de points à l'extérieur, ce qui n'est pas le cas actuellement. Aussi,
le coach Kaddour Oundadji
tente-t-il tant bien que mal de trouver des solutions à la stérilité du secteur
offensif qui s'avère être le maillon faible, avec onze buts marqués en autant
de matches joués. La moyenne est facile à calculer. «Nous avons affronté une
équipe de l'ESM très motivée sur tous les plans et qui pratique un très bon
football. Pour ce qui est de mon équipe, sur le plan défensif, nous avons
réussi à imposer une certaine organisation, mais sur le plan offensif, nous
manquons toujours d'efficacité et de réalisme. Je ne vous cache pas qu'un grand
travail nous attend et que l'objectif ne sera arrêté qu'après avoir fait le
bilan de la phase aller», dira en substance le coach de l'IRBM. Concernant le
prochain match face au SAM à Mohammadia, Oundadji dira : « Dommage qu'on joue deux fois successivement
à l'extérieur, mais nous tâcherons de préparer les joueurs afin d'éviter une
seconde défaite et, pourquoi pas, retourner à nos bases avec les trois points
dans les bagages».