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Aïn Assel: Des foyers attendent toujours le gaz de ville

par A. Ouelaa

A leur corps défendant et après avoir à maintes reprises saisi les services concernés, particulièrement l'OPGI, les habitants de la cité des 250 logements à Aïn Assel, commune distante seulement de 07 km du chef-lieu de la wilaya d'El Tarf, s'apprêtent à vivre leur troisième hiver sans chauffage.

Une aberration, diront des habitants de cette cité, qui n'arrivent pas à s'expliquer une telle incongruité, dans la mesure où la colonne montante du gaz de ville est là, sous leur nez, mais demeure inexploitable à cause de l'absence des cheminées nécessaires pour l'aération. La défection de cette énergie, qui est là et dont personne n'en profite, continue de mettre à mal les ménages, contraints d'utiliser encore les bonbonnes de gaz pour leurs usages domestiques.

Cela est éreintant et coûteux, dira Samir, professeur à l'Université Chadli-Bendjedid, contrairement au gaz de ville aux multiples avantages.

L'absence pour le moment de gaz de ville a fini par donner des idées pour le moins saugrenues à certains locataires qui n'ont pas trouvé mieux que de démolir la cheminée afin d'agrandir de quelques centimètres le couloir de la maison.

D'où la nécessité d'une remise en l'état, après le contrôle des services concernés, car la cheminée de chaque bloc est commune à tous les locataires du même bloc.

Approché, le directeur de l'OPGI dira, à ce sujet, qu'une solution existe avec l'installation d'un tuyau d'un certain diamètre en PVC pour l'évacuation, mais du côté de la DDE, cette solution utilisée ailleurs dans d'autres HLM ne semble pas faire l'unanimité de ces services qui ont exigé une surélévation en brique, synonyme de dépenses supplémentaires que les locataires se disent prêts à financer pourvu que le gaz soit opérationnel et qu'il soit mis fin à un calvaire devenu pesant et qui n'a que trop duré.