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Extension du Jardin citadin du Millénium: Interrogations sur le sort d'une parcelle de terrain

par Houari Barti

Les membres du comité de quartier ?El Moussalaha' (Akid Lotfi) devaient saisir, hier, le wali d'Oran, par écrit, pour trouver réponse à leurs interrogations concernant le sort réservé à une parcelle de terrain située au site de l'extension du Jardin citadin à Akid Lotfi,

en face de la mosquée ?El Houda' (Millénium).

En fait, ledit comité de quartier interpelle le chef de l'exécutif pour diligenter une commission d'enquête appelée à mettre la lumière sur la nature du chantier programmé dans ce terrain qui vient d'être clôturé. L'association ne manque pas, à cet effet, de souligner que le chantier en question ne porte aucune plaque identifiant le projet, l'entreprise de réalisation ou encore le numéro de permis de construire. L'Association ?El Moussalaha' affirme, par la voix de son président, M. Lahouari Yahiaoui, s'être rapproché des services du secteur urbain ?El Menzah', territorialement compétents, et que ces derniers disent tout ignorer de ce chantier et du projet qui y est prévu. A ce propos, il est à noter que toute pose de clôture autour d'un terrain, est censée être assujettie à une autorisation de la part des services du secteur urbain, territorialement compétents.

Autre souci et non des moindres, celui du sous-sol de ce terrain, par lequel passeraient trois importantes conduites d'alimentation en eau potable.

Un état de fait qui, techniquement, empêcherait toute action d'urbanisation du terrain, selon l'association qui en a eu la confirmation auprès des services compétents de la SEOR. En effet, selon le président d»El Moussalaha', M. Lahouari Yahiaoui, « la SEOR a confirmé l'existence de trois importantes conduites de 900, 700 et 500 mm de diamètres qui alimentent la zone à partir de la Station de dessalement. » Même l'option de déplacer les conduites en question, comme cela a été faite sur d'autres chantiers, reste exclue, du point de vu technique, selon M. Yahiaoui qui cite, toujours, les services de la SEOR. On ne peut s'empêcher, dès lors, de s'interroger sur la faisabilité d'un projet, même si la nature du projet reste toujours inconnue, sur un terrain dont le sous-sol porte de telles spécificités.

Mais la plus grande interrogation, selon le président d' ?El Moussalaha', reste cependant celle relative à l'attribution du terrain en question, qui s'est effectuée, rappelle-t-il, du temps de l'ancien wali Abdelmalek Boudiaf, sachant que la direction de l'Hydraulique de la wilaya est membre, à part entière, de la commission du CALPIREF ayant permis cette attribution.