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Tlemcen: Le Commissaire de l'UA félicite les étudiants gradués

par Khaled Boumediene

Le Commissaire de l'Union Africaine chargé des Ressources humaines, de la Science et de la Technologie, M. Martial De-Paul Ikounga, a exhorté les 26 étudiants gradués des 12 pays africains à être les dignes ambassadeurs de l'Union africaine et de l'Algérie.

S'exprimant à l'occasion de la cérémonie de remise des diplômes de Masters en ingénierie de l'eau et de l'énergie, aux étudiants de l'Institut panafricain des sciences de l'eau et de l'énergie à l'université ?Abou Bekr Belkaid' de Tlemcen, le commissaire de l'UA n'a pas tari d'éloges, jeudi dernier, l'Algérie et son peuple, sur le rôle joué au sein de l'Union Africaine (UA). « Nous célébrons, aujourd'hui, comme il se doit un moment important : la naissance du produit de la coopération tripartite, d'un très haut niveau, entre la Commission de l'Union Africaine, l'Algérie, pays hôte, et l'Allemagne, partenaire thématique clé, qui est au cœur de la réussite de l'Institut ?PAUWES'. Aujourd'hui, nous savourons tout le succès de cette collaboration, qui se caractérise par le grand accomplissement de l'Institut ?PAUWES'. Permettez-moi, chère assistance, d'exprimer mes grands remerciements d'abord au peuple algérien et à ses dirigeants ! Ces jeunes qui sont ici devant vous, ils vous ont été confiés par leurs différents pays ! Ils se sentent totalement chez eux ! Merci aux autorités et aux habitants de Tlemcen ! Merci à l'Université de Tlemcen ! Merci aussi aux partenaires allemands ! Merci tous d'avoir cru en nous ! », a indiqué le Commissaire de l'Union africaine. S'adressant aux étudiants, en présence du wali de Tlemcen, Saci Ahmed Abdelhafid, des autorités civiles et militaires de la wilaya, du directeur général de l'Enseignement supérieur, M. Ghouali Noreddine, du recteur de l'Université de Tlemcen, Djaafour Mustapha, de la chargée de la Coopération allemande avec l'UA, Barbara Schaefer, et des invités internationaux de renom de l'UA, à la faculté de Médecine de Tlemcen, M. Ikounga a ajouté : « Mes félicitations à vous tous, vous êtes allés au bout ! Nous comptons sur vous aujourd'hui ! Soyez des étudiants, qui incarnent la vision de la Commission de l'Union africaine, lors de la création de l'Université panafricaine. Vous devez nourrir la qualité, exemplifier l'excellence et renforcer l'intégration panafricaine. Vous deviendrez, ainsi, un jour des experts africains en charge de lutter contre l'un des plus grands enjeux de l'Afrique, le changement climatique, pour ainsi contribuer au développement du continent ! Soyez des ambassadeurs dignes de l'Union africaine et de l'Algérie ! Faites mieux pour l'honneur de l'Algérie et de l'Afrique ! Dites que c'est l'Algérie qui vous a formés !». Le Commissaire se dit convaincu que : «ces jeunes futurs cadres, une fois revenus dans leurs pays respectifs, sauront relever les défis de l'Afrique, ce continent le plus vulnérable aux effets de la sécheresse, de la mondialisation et au changement climatique, qui pourront anéantir la plupart des progrès déjà réalisés en matière de développement».

Pour sa part, le wali de Tlemcen a souligné que : «La création de cet Institut panafricain est une preuve tangible de la grandeur de la politique extérieure de notre pays, qui ne ménage aucun effort pour jouer un rôle majeur dans le développement durable au sein de l'UA. Aujourd'hui, nous nous réjouissons de l'aboutissement de l'Institut ?PAUWES'.

Il faut rappeler, dans ce cadre, que le projet panafricain a été créé dans un contexte particulier lié par les questions du changement climatique, et l'accès aux ressources de l'eau et l'énergie, qui constituent un problème majeur pour les populations d'Afrique et la croissance économique.

Aujourd'hui, l'accès à l'énergie est une composante essentielle du développement économique, social et politique. Pour atténuer les effets et les causes de cette situation, l'Afrique doit, bien et ef­fi­cacement, gérer ses res­sources en eau (pour l'agri­cul­ture) et son éner­gie qui sont, aujourd'hui, in­dis­pen­sables à tout développement ». Il faut souligner dans ce cadre, que l'Afrique est le deuxième conti­nent le plus sec après l'Aus­tra­lie et de nom­breux Afri­cains sont, sans cesse, vic­times de pé­nu­rie d'eau alors même que le conti­nent re­gorge de res­sources hy­driques, entre les grands fleuves (fleuve Congo, le Nil, fleuve du Niger, etc.) et les lacs (le lac Tchad et le lac Vic­to­ria). Les pays africains doivent façonner aujourd'hui leur avenir commun. Il leur faut, maintenant, agir résolument.