Le CRB Hennaya
vit une entame de saison compliquée. En effet, après six journées de
championnat de la division Inter-régions, le club n'arrive pas à décoller,
n'ayant enregistré qu'une seule victoire, pour quatre nuls dont deux à domicile
et une défaite, avec un total de sept points sur les dix-huit possibles.
Vendredi dernier, le CRBH a de nouveau été accroché sur son terrain par le CC Sig, qui est loin d'être un foudre de guerre. Les
supporters, qui espèrent depuis six années l'accession de leur équipe favorite,
constatent que, chaque saison, le CRBH se fait coiffer sur le fil par ses
adversaires. Aussi, cela suscite déjà des inquiétudes parmi les fans, qui
estiment que ce bilan négatif est loin des prévisions de la direction, surtout
que l'équipe a été renforcée par des joueurs chevronnés et que l'ossature, déjà
préservée, est encadrée par un entraîneur qui n'est plus à présenter. Il s'agit
de Boushaba Laâredj, qui a
fait ses preuves au sein du CRB Ben Badis et qui se
trouve dans une situation difficile. Et comme un malheur ne vient jamais seul,
ce dernier vient d'écoper de six mois de suspension ferme infligés par la
commission de discipline de la LIRF pour comportement antisportif envers
officiel lors du match JSM Tiaret-CRB Hennaya Il est
donc impératif de tirer la sonnette d'alarme afin de pousser les joueurs à vite
réagir, et ce dès vendredi prochain contre la lanterne rouge, l'EBK Tindouf,
une équipe largement à leur portée. Au vu des prestations de l'équipe lors des
six premières rencontres de la saison, il est urgent que le staff technique revoit sa copie, car, dans le cas contraire, il faut
s'attendre à un scénario catastrophe.
Pour certains proches du club
cher au président Fekih Okacha,
le problème n'est pas technique, mais plutôt un blocage psychologique. Selon
eux, l'équipe traverse un passage à vide, et il suffit d'une victoire pour que
l'équipe retrouve son meilleur niveau et le rendement espéré.