Des
citoyens habitant les environs de l'aéroport Mohamed-Boudiaf s'interrogent à
propos de l'utilité des travaux engagés sur la double voie à circulation
rapide, située en face dudit aéroport, soumise à une opération de décapage,
opération dont la nécessité reste « discutable ». Et d'expliquer que cette
double voie est en bon état et ne comprennent pas les raisons qui sont derrière
cette décision de refaire cette route. « Car elle ne se trouve pas dans un état
de détérioration tel qu'il nécessite sa réfection », affirment des habitants et
des usagers de cette route. « Il serait sûrement plus judicieux, diront-ils, de
s'occuper d'autres tronçons de route, laissés en l'état et qui comportent
nombre de nids-de-poule, crevasses et même des affaissements. Et les exemples
ne manquent pas en la matière, on en trouve presque au niveau des entrées ou
des sorties de certaines localités, à l'instar de Salah Derradji,
dans la commune d'El-Khroub ou même à la sortie de
Constantine du côté des quartiers de Aouinet El Foul ou Djanane Ezzitoune et El Mansourah. « Et ces routes-là,
poursuivront-ils, ont vraiment besoin d'être réhabilitées. On ne comprend pas
les critères retenus pour décider de refaire cette route et d'y affecter
inutilement des sommes d'argent », diront-ils encore. Et nos interlocuteurs de
revenir à la double voie rapide de l'aéroport et d'indiquer qu' « avec l'argent
des travaux qui y sont menés, puisqu'il s'agit d'une double voie assez longue,
il est possible de remettre à neuf toutes les routes, dont on vient de parler
car elles le méritent bien », railleront-ils. Pour en savoir plus sur ce sujet,
nous avons essayé de prendre contact avec le directeur des travaux publics de
la wilaya de Constantine, mais toutes nos tentatives sont demeurées vaines.