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L'école est devenue une préoccupation majeure pour
les habitants du douar Azouzane dépendant de la
commune de Medjadja située au nord-est du chef-lieu
de wilaya confrontés au diktat des transporteurs qui ont décidé depuis le début
de la semaine de ne plus assurer le transport des 200 écoliers. Motif invoqué :
la chaussée est impraticable et connait une dégradation avancée. Selon les
transporteurs «l'état de cette portion de chemin nous cause de nombreux
désagréments notamment pour nos véhicules qui subissent des dommages mécaniques
surtout que les pièces de rechange coûtent excessivement cher ».
Pour cela ils réclament la rénovation de ce tronçon de route après avoir résilié leur contrat avec la municipalité de Medjadja. Cependant, si les transporteurs justifient leur action par l'état de la route, les parents d'élèves, quant à eux, s'insurgent contre ce «chantage» fait à leurs enfants particulièrement en cette période des compositions. Un parent d'élève dira «pourquoi fallait-il attendre la scolarité de nos enfants pour entamer cette grève alors que durant toute la période estivale nous étions desservis sans aucun problème». Quoi qu'il en soit, cette décision des transporteurs de ne plus se rendre au douar d'Azouzane pénalisera des écoliers innocents, contraints d'aller à pied à l'école et une fois de plus ils se sentent pris en otage à tort ou à raison. |
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