Le secteur de la Formation professionnelle de la wilaya de Constantine, connaît une absence totale de couverture sanitaire dans la plupart de ses CFPA et instituts et ce, aussi bien en matière de traitement qu'en ce qui concerne le suivi de l'alimentation des élèves stagiaires, selon la directrice, Samira Belmadjat. «Cette situation a persisté, durant des années», a-t-elle relevé, malgré l'existence d'une convention-cadre dans ce domaine entre les ministère de la Santé et de la formation et de l'Enseignement professionnels.

Indiquant, dans ce cadre, que «depuis des années, les différents directeurs de la Santé de la wilaya qui se sont succédé, ont été sollicités à chaque fois pour remédier à la situation, malheureusement sans résultat palpable», dira-t-elle. Aussi et dans ces conditions, poursuit-elle, «j'ai, dernièrement, profité d'une réunion avec le wali pour poser, encore, ce lancinant problème, car ce n'est pas normal de continuer dans cette voie, à savoir recevoir des milliers de jeunes stagiaires pour des enseignements et formations, sans un minimum de couverture sanitaire».

Et de faire savoir, que «le premier responsable de la wilaya et comme de coutume, a fait montre d'une grande écoute et compréhension, pour les difficultés que rencontre le secteur, se déclarant disposé à remédier à cette déplorable situation par la mise sur pied d'un programme de visite de médecins aux établissements de la Formation professionnelle et cela de manière régulière». Le wali a estimé, toujours selon notre interlocutrice, «qu'il n'y a aucun problème qui entrave une solution dans ce domaine et il faut juste trouver la bonne formule et établir un programme précis.» C'est-à-dire, opter pour le «détachement d'un médecin pour trois ou quatre centres, ou bien organiser périodiquement des visites et consultations fixes».

En tout état de cause, préconisera le wali, «le directeur de wilaya de la Santé et de la Population sera instruit, dans ce sens, et on aura tout juste à arrêter, avec lui, le programme le plus adapté à cet effet».

Et de relever, dans ce sillage que «la wilaya dispose d'assez de médecins maintenant et que le problème de couverture sanitaire des CFPA et instituts de la formation professionnelle, sera rapidement réglé».