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Ancien secrétaire de la LOFA: Hadj Mouffok Boumediene nous a quittés

par Adjal Lahouari



Certes, on savait que son état de santé inspirait les vives inquiétudes de sa famille et des ses amis, mais on espérait que Hadj Boumediene Mouffouk allait surmonter cette mauvaise passe et rassurer tout le monde. Hélas, le destin en a décidé autrement, l'ancien secrétaire de la LOFA ayant tiré sa révérence ce samedi, au grand désespoir de ses enfants et de son frère Moussa, auquel il était très attaché. C'est d'ailleurs ce dernier qui nous a annoncé la triste nouvelle.

Tout le monde connait le remarquable parcours de cet enfant du peuple et nationaliste dans l'âme. Il fait partie de ceux, très rares, qui font l'unanimité sur leur personne. Mouffok Hadj Boumediene est un parfait de cette «espèce », disons en voie de disparition, dans une société qui a égaré ses principales valeurs. Hadj Mouffok Boumediene, personnage public très apprécié dans le monde sportif, a vécu en ermite ces dernières années. Issu d'une grande famille, d'ailleurs apparentée par alliances aux Benarba, Boumazza, Trari, Kahloul et Louni, le jeune Boumediene, plus mature que nombre de ses ainés, a pris le maquis à 17 ans après avoir été le secrétaire du grand moudjahid Si Abdelbaki à Oran. Après l'indépendance, il a intégré le circuit du football en servant fidèlement aussi la LOFA, le Najah où il était très apprécié par sa connaissance des règlements, aux côtés des Bir, Benamar, Hadj Ghalem, les Serradj, Kouadia et les principaux dirigeants de la ligue. Sur le plan professionnel, il a atteint le haut niveau avec le grade de contrôleur général de la Sonelgaz dont il était un brillant représentant à Oran et à Béchar. Doté d'une belle plume, il a collaboré avec plusieurs médias. Nous avons souvenance d'un article sur le sport où il s'est proclamé « fils de tous les clubs d'Oran. C'était sa façon d'exprimer son amour pour sa ville en particulier et le pays en général. Si on s'avisait à citer ses hauts faits dans le domaine social, sa modestie en souffrirait certainement.

Après la prière d'El Asr, il a été accompagné à sa dernière demeure par une foule nombreuse. Il est de notre devoir de dire et de répéter que hadj Mouffok Boumediene ne mérite que des éloges pour l'ensemble de son œuvre.