Alger
réunira ce mardi plus de 600 personnes représentant 54 pays, plusieurs
organisations internationales et un certain nombre d'experts dans des travaux
sur l'énergie et le marché pétrolier. Exceptée la plénière, tous les travaux se
tiendront à huis clos. «C'est la charte du forum qui exige le huis clos pour
assurer aux participants un dialogue libre, et pour que certaines pensées ne
soient pas déformées ou rapportées d'une manière erronée par la presse»,
explique le ministre de l'Energie. Il pense ainsi que «c'est une question de
précaution en raison de la franchise qui doit être de mise dans les débats».
Avec les représentants de la presse nationaux et internationaux, le ministère
affirme que le nombre de présents atteindra les 900 ce mardi au Centre
international des conférences Abdelatif Rahal jouxtant
le Palais des Nations de club des Pins inauguré récemment par le président de
la République. Le directeur général chargé de la production au ministère de
l'Energie, Hamid Dahmani, a détaillé hier aux
journalistes le programme retenu pour un jour et demi de travaux (la journée du
mardi et le mercredi matin, l'après-midi étant réservée pour la réunion de
l'OPEP). «Le forum est un espace informel de dialogue entre les producteurs et
les pays consommateurs d'énergie», explique-t-il en premier. L'Algérie en a été
membre de son conseil exécutif déjà en 1994. En 2012, elle a été co-hôte d'une de ses éditions. Le forum a mis en place en
2000 son secrétariat à Riyad. En 2010, ses pays membres ont décidé de lancer un
programme trilatéral le regroupant à l'OPEP et à l'AIE. En 2014, le forum a
élargi son dialogue au gaz. Sa 15ème rencontre il l'a voulue à Alger à travers
la tenue de quatre sessions de travail et deux tables rondes avec en marge des
bilatérales entre les pays membres».
C'est
énormément important pour le dialogue», estime Hamid Dahmani.
Sous le thème générique «la transition énergétique globale, un rôle renforcé du
dialogue», l'IEF15 abordera dans ses ateliers et tables rondes le marché
pétrolier et ses perspectives, les énergies renouvelables, le rôle de la
technologie, le gaz naturel, la gouvernance énergétique, l'accès à l'énergie.
«Mis à part le rapprochement entre les pays que permet le forum, un communiqué
résumera leurs préoccupations et discussions mais ne les engagera en rien»,
précise le responsable au ministère de l'Energie. «L'Algérie tient à apporter
sa contribution pour une meilleure compréhension des situations qui prévalent
dans le domaine et le marché des énergies», indique-t-il.