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Constantine - Paiement des situations de travaux: Des factures en souffrance depuis 4 mois !

par A. M.

En ouvrant mardi la réunion du conseil de wilaya, le wali de Constantine, M. Hocine Ouadah, a tenu à soulever le problème récurrent du retard dans le paiement des situations de travaux qui sont présentées régulièrement par les entrepreneurs chargés de la réalisation des infrastructures à livrer pour la rentrée scolaire 2016/2017. Le wali a fait un cheval de bataille, depuis plusieurs mois, de ces projets lancés sous l'égide du ministère de l'Education nationale. M. Ouadah qui s'est montré apparemment indigné devant la persistance d'une telle situation s'est adressé directement aux services de la wilaya concernés, les services du Trésor, en déclarant textuellement que «ces lenteurs ne sont pas naturelles. Nous sommes constamment derrière ces entrepreneurs, exigeant d'eux qu'ils déploient des efforts supplémentaires pour livrer dans les délais prescrits les projets des infrastructures scolaires dont la réalisation leur a été confiée, alors que, en face, il se trouve que ces derniers ont déposé, il y a plusieurs mois, des factures pour paiement au niveau des services financiers de la wilaya et que ces factures demeurent impayées. C'est une chose absolument inacceptable!», s'est-il écrié.

Et sur le champ, le wali s'est tourné vers les responsables concernés des services financiers de la wilaya pour les instruire de prendre «toutes les mesures pour que ces situations impayées soient réglées dans un délai ne dépassant pas une semaine». Et de révéler que des factures de ce genre déposées aux services du Trésor demeurent impayées depuis plus de 4 mois ! «Ce n'est pas normal, a répété encore le wali, car, à ma connaissance, l'argent ne manque pas. Aussi, je pense que M. le secrétaire au Trésor de la wilaya devrait prendre à ce sujet des dispositions nécessaires, quitte à faire travailler ses agents 24h/24 pour régler ce retard inacceptable. Quant à moi, conclut le wali avec un air menaçant, j'aurais l'occasion de revenir sur ce sujet».