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Carcasses
de voitures abandonnées en plein tissu urbain, panneaux publicitaires
anarchiques, défaut d'hygiène dans les commerces et non
respect des conditions de conservation et d'exposition des produits
périssables sont quelques-uns des thèmes abordés, hier, à l'occasion de la
tenue de la réunion de la commission de la Santé, de l'Hygiène et de la
Protection de l'Environnement (SHYPE) de l'APC d'Oran. La réunion, à laquelle
ont été conviés des présidents d'autres commissions communales mais aussi des
présidents de délégations, a été également, une occasion d'ouvrir le débat sur
la rentrée scolaire prévue le 4 septembre prochain, sous ses aspects liés à
l'hygiène et au respect de l'environnement dans les écoles», a indiqué, hier,
au ?Quotidien d'Oran', la présidente de la commission SHYPE, Mme Latifa Meskine. Outre la question relative à l'équipement des
établissements scolaires en bacs à ordures et en corbeilles à papiers, il était
surtout question d'ouvrir le débat sur les moyens à mettre en œuvre pour
promouvoir la culture du respect de l'environnement auprès des enfants, sans
omettre de souligner la nécessité du respect des conditions d'hygiène,
notamment celle ayant trait au contrôle régulier des réservoirs d'eau, dans le
cadre de la lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH). S'agissant
du contrôle des commerces, Mme Meskine n'a pas manqué
de souligner les difficultés rencontrées par la Police de l'Urbanisme et de la
Protection de l'Environnement à assurer ses missions dans les meilleures
conditions qui soient à cause de problèmes de sous effectifs d'où la
proposition de la commission de créer des annexes de la PUPE, dans différentes
délégations communales dans un souci d'efficacité et de renforcement du
caractère exécutoire des décisions.
A ce propos, la présidente de la SHYPE a annoncé qu'une proposition d'institution de nouvelles amendes sera exposée lors de la prochaine assemblée communale, à l'encontre des contrevenants reconnus coupables d'exposition, sans respect des conditions d'hygiène des produits périssables ou d'utilisation anarchique de l'espace public à des fins publicitaires. Des amendes qui varieront entre 5.000 et 10.000 DA, a-t-elle précisé. Pour Mme Latifa Meskine, ce chantier relatif au respect de l'hygiène et la protection de l'environnement, nécessite le concours de plusieurs secteurs, en plus des services de la commune, à l'instar des directions du Commerce, de la Santé, de la SEOR et la société civile à travers les associations de protection des consommateurs. Un défit de taille et qu'on se doit, tous, de relever, et dès maintenant, si l'on veut asseoir la culture environnementale dans une ville qui sera la vitrine du pays, à l'occasion des prochains Jeux Méditerranéens. |
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