Les premiers
signes avant-coureurs de l'imminence de la prochaine rentrée scolaire 2016-2017
sont déjà là. La preuve en est, tous ces articles vestimentaires et autres sacs
d'écoliers étalés à chaque coin de rue, par une multitude de revendeurs à la
sauvette qui, à l'occasion, manifestent leur présence par cette volonté
d'occuper la place publique dans une anarchie presque parfaite. S'agissant des
prix affichés, la tendance est plutôt à la hausse, une augmentation justifiée
et par la cherté de la marchandise achetée en deuxième main et par la chute de
la valeur de la monnaie nationale. Les pères de famille se feront comme en
pareille occasion des soucis, car la facture sera encore corsée. Il faut
compter 1.200 DA et plus pour pouvoir acquérir un sac d'écolier, le moins cher
sur le marché, c'est-à-dire une hausse de 20% à 30% est donc attendue. Aussi,
des marchandises de qualité douteuse, parfois confectionnées dans des ateliers,
bon marché, telles ces blouses d'écoliers jetées à même le sol, ciblant une
clientèle affaiblie par un pouvoir d'achat fortement ébranlé, de ceux ou celles
qui sont dans l'obligation de débourser, peu importe la qualité du produit
acquis. Mis devant le fait accompli, les chefs de famille font des dépenses
salées. Ainsi donc et au fur et à mesure de l'approche de l'évènement, les gens
s'activent en se rendant dans les commerces, on vient aussi des autres
localités de la wilaya, pour faire ses emplettes, les enfants accompagnés de
leurs parents font leur choix et les adultes marchandent comme ils peuvent, car
la liste des enfants scolarisés ne se limite pas à un seul. De toute façon,
après la rentrée scolaire, les chefs de famille ont déjà un œil braqué sur un
autre évènement, l'Aïd El-Adha et ce sera une autre
paire de manches !