De nombreux
parents ont, ces derniers jours, tiré la sonnette d'alarme à propos de
l'absence du vaccin pour bébés de deux mois à travers les établissements
publics de santé de proximité dans la wilaya, surtout au niveau des communes du
nord. En effet, ces derniers ont peur de possibles complications pour leurs
enfants et ont été surpris en se présentant aux dits établissements, de ne pas
trouver le vaccin qu'il faut, ont-ils affirmé. Questionné sur ce sujet, le
secrétaire général de la direction de la santé, M. Daas,
a démenti catégoriquement une quelconque pénurie de vaccins et ce, aussi bien
pour ce qui a trait aux nouveaux vaccins, destinés aux enfants nés à partir du
24 avril 2016, que pour les vaccins de l'ancien agenda. Affirmant que tous les
établissements de santé de proximité disposent des quantités suffisantes dans
les deux vaccins, mais seulement tout ce qu'il y a, expliquera-t-il, c'est que
sur le plan de l'organisation et à l'effet de faciliter les choses aux parents,
« nous avons mis en place des journées fixes pour éviter tout chevauchement
éventuel entre les deux agendas ».
Et que « des
programmes, ajoute-t-il, sont affichés au niveau des établissements en
question, précisant les jours d'accueil pour les vaccinations des uns et des
autres. Et ce sont en quelque sorte ces changements, touchant le vaccin mais
aussi les rendez-vous et les jours d'accueil des bébés et des parents pour
l'opération de vaccination qui ont perturbé un peu les choses et donné cette
impression de pénurie. Aussi, je profite de l'occasion pour déclarer encore une
fois et rassurer tout le monde, que le vaccin est disponible en quantité
suffisante dans ses deux variantes, l'ancienne et la nouvelle ». Et notre
interlocuteur, d'inviter les parents à « respecter scrupuleusement les
rendez-vous » affichés dans les établissements de leurs quartiers, de même
qu'ils sont invités, dira-il, à ne pas hésiter non plus à signaler à la tutelle
toute carence constatée pour interventions nécessaires. Programmation
indispensable, s'il en est, du fait qu'il s'agit de « produits contenus dans un
flacon de 10 ou de 20 doses et pour éviter tout gaspillage ». Dans ces
conditions et en application du principe « prévenir vaut mieux que guérir », «
nous préférons orienter le citoyen pour venir au moment qu'il faut et pas
avant, ni après. Toutefois, dans le cas de l'apparition d'un problème, la
direction de la santé est à l'écoute et ses portes sont grandes ouvertes »,
conclura-t-il.