La salle de conférences de la wilaya de
Guelma vient d'abriter cette semaine la cérémonie de remise des prix
honorifiques à 76 lauréats des 3 paliers du secteur éducatif, rehaussée par la
présence de Mme Raïs Fatma-Zohra, wali de Guelma, accompagnée du président de
l'APW d'un panel d'invités. Dans son allocution inaugurale imbibée d'un parfum
d'allégresse mêlé aux réminiscences des festivités commémorant la fête de
l'indépendance et de la jeunesse, le directeur de l'éducation a mis en exergue
l'effort continu du secteur éducatif dans la voie de consolidation des
passerelles du savoir qui a pour objectif d'immuniser nos générations montantes
contre toutes les tentations de dépravation et les agressions extérieures. L'orateur, qui a rappelé les efforts considérables consacrés par
les pouvoirs publics dans se secteur névralgique dans
la marche de la nation vers le bien-être, n'a pas manqué de fustiger les ennemis
de l'effort et les fossoyeurs de l'espérance et du savoir, en indexant les
thuriféraires de la calomnie et les derviches hurleurs qui soufflent vainement
sur les cendres mortes pour déstabiliser la communauté éducative et la
détourner de ses objectifs majeurs qui s'articulent autour de l'authenticité,
le bons sens, la sueur de l'effort et le mérite. De la lecture de la
fiche de synthèse présentée par la direction de la culture sur l'événement,
nous relevons que le primaire qui a atteint un taux de réussite de 83,46% a
présenté 14 lauréats dont les notes varient entre 10/10 et 9,80/10. Le moyen a
présenté 27 lauréats dont la moyenne oscille entre 19,26/20 et 18,01/20. Enfin
le secondaire, qui a enregistré 48,34% de réussite aux 38 lycées que compte la
wilaya, a présenté 35 nouveaux bacheliers dont la moyenne varie entre 18,36 /20
et 17/20. La palme méritante est revenue à un élève du lycée d'Héliopolis. La
cérémonie qui a été marquée par une grande affluence populaire, notamment les
parents des élèves honorés, s'est déroulée dans une ambiance conviviale, animée
par un orchestre andalou local, malgré quelques couacs survenus sur l'échiquier
organisationnel, dus essentiellement à l'inexpérience dans les mises en forme
protocolaires des uns et à l'excès de zèle des autres.