Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Constantine - L'appel des habitants de la Cité «Bouchama»

par A. El Abci

Les habitants du bâtiment ?Bouchama', composé de 14 étages et comprenant 199 appartements, situé à la rue portant le même nom et plus connue par le ?Chemin des Dames', se plaignent de leur cadre de vie qui se dégrade, de plus en plus.

 En effet, selon les habitants de ce grand immeuble, tout un quartier à lui seul, «il y a beaucoup à dire en matière de carences, à l'instar des ascenseurs au nombre de six, qui datent de la période coloniale, et qui tombent souvent en panne, et dont la moitié se trouve, d'ailleurs, actuellement hors d'usage ». Ajoutant que « l'autre moitié, fonctionne mais très mal avec de gros risques d'accidents ou d'arrêt entre les étages avec toutes les horreurs d'attente interminable que les secours arrivent ». Et de poursuivre, que « l'Opgi a bien envoyé, il y a près de deux ans maintenant, une équipe technique et administrative à l'effet de procéder à une évaluation de la situation sur site, avec des promesses de les changer par des neufs, juste après l'opération qui touchera, d'abord les ascenseurs des bâtiments de la cité ?Ciloc', qui bénéficient de la priorité du fait qu'ils se situent sur le trajet du tramway, qu'il fallait rénover d'urgence et ce, en considération de l'évènement culturel arabe qu'a vécu Constantine, en 2015 », leur a-t-on expliqué alors. Mais depuis l'opération en question est terminée et « nous qui sommes censés être inscrits juste après, sommes toujours à l'affût de toute information en rapport à ce sujet, mais en vain », lanceront-ils dépités.

L'autre gros problème dont souffrent les habitants, concerne le volet de l'hygiène qui laisse à désirer où «la plupart des caves sont inondées. Eaux, qui dégagent en sus de mauvaises odeurs et constituent un foyer de développement des moustiques, contraignant les locataires des 1er et 2ème étages du bâtiment à fermer les fenêtres, en ces temps de fortes chaleurs, de peur d'être envahis par ces moustiques». Sans oublier, noteront-ils, «les risques de maladies, toujours possibles à attraper, surtout par les enfants qui inconscients ne prennent pas les précautions nécessaires pour s'en protéger», concluront-ils.