Une cinquantaine de jeunes stagiaires, lauréats dans diverses spécialités de la formation professionnelle (architecture, cellule nerveuse, plâtrerie, peinture-vitrerie, couture, coffrage et ferraillage, informatique, hôtellerie, pâtisserie, électricité bâtiments, peinture auto, costume traditionnel, installation sanitaire et gaz, maçonnerie, ferronnerie d'art et broderie), ont été récompensés, dimanche dernier, à l'Institut de technologie moyen agricole (ITMA) de Mansourah. La cérémonie de remise des diplômes et des cadeaux aux lauréats s'est déroulée en présence du wali, Saci Ahmed Abdelhafid, et des directeurs de l'exécutif de la wilaya. «L'Etat apporte son appui à la formation technique et professionnelle par la création d'un grand nombre de Centres de formation professionnelle et un investissement important dans les infrastructures et équipements et le renforcement des ressources humaines.

Aujourd'hui, le dispositif de la Formation professionnelle s'adapte, de plus en plus, aux mutations de la demande en main-d'œuvre pour anticiper les métiers d'avenir, car certains métiers sont saturés et ne sont plus demandés, sur le marché du travail. Je suis sûr que le savoir que vous avez acquis dans les différents centres de formation, vous permettra d'obtenir facilement un emploi et vous facilitera une insertion professionnelle, notamment dans le secteur du BTPH où la main-d'œuvre qualifiée fait cruellement défaut. Vous allez combler un grand vide de la main-d'œuvre, dans ce secteur et même dans l'agriculture», a indiqué le wali à ces jeunes stagiaires. Il a saisi cette occasion pour exhorter les responsables de la Formation professionnelle à mieux développer la relation emploi-formation et centre-entreprise, et identifier les besoins en emplois de l'économie nationale dans la branche professionnelle concernée, afin de mieux insérer les diplômés dans les entreprises. Le wali a, d'autre part, invité les responsables à valoriser le partenariat par la signature de conventions entre les CFPA et les APC et la wilaya, afin de combler les déficits constatés en matière de main-d'œuvre. Pour sa part, le délégué de JIL FCE de Tlemcen, Merad Ahmed Chakib, a souligné, que le FCE souhaite être l'élément moteur dans l'encouragement à la création de start-up, agissant dans le domaine de l'innovation, précisant que dans le cadre d'un programme spécifique de formation, deux conventions-types seront établies par JIL FCE avec deux entreprises spécialisées dans le textile.