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ES Guelma: «L'Escadron noir» otage d'un conflit

par A. Mallem

Au moment où la direction de la Jeunesse et des Sports appelle à l'organisation de l'assemblée générale ordinaire, avant la fin du mois en cours, un mouvement d'opposition au président Meniai Tarek est apparu et exige la fin de la situation de blocage que vit l'ES Guelma, depuis la fin de la saison écoulée. Lesdits opposants qui veulent destituer Meniai veulent la tenue d'une assemblée générale extraordinaire, dans les plus brefs délais. Or, le président de ?l'Escadron noir' ne veut pas quitter son poste avant que la situation des joueurs, qui se sont sacrifiés pour sauver l'équipe de la rétrogradation sans toucher leurs dus, ne soit assainie. Il a dit être prêt pour un autre mandat si cette condition n'est pas remplie. Meniai espère, en effet, que l'APC de Guelma, lors de sa prochaine session pour débattre le budget supplémentaire, réglera le problème des subventions qui demeurent bloquées, notamment celle de 1,2 milliard, pour le compte de l'exercice 2015, ainsi que l'aide supplémentaire prévue pour le même exercice. Il tient, aussi, à ce que le président de l'APC et le DJS concrétisent leurs promesses de régler les salaires des joueurs, après les avoir rencontrés, peu avant la fin du championnat de la saison écoulée. Des supporters que nous avons contactés nous ont avoué qu'ils désespèrent de voir la crise, vécue par le club depuis pratiquement le début de saison, prendre fin. «Cette crise ne résulte pas, uniquement, d'un problème financier, mais aussi d'un bras de fer, entre le président Meniai et le président de l'APC, ont-ils révélé. Et, d'après ces fans, ce dernier ne veut pas de sortie de crise, utilisant le facteur financier, pour pousser Meniai à quitter le club. Selon eux, l'animosité entre ces deux personnalités est née des déclarations et critiques formulées par Meniai contre l'APC lorsque celle-ci était suspendue par le wali. Et de protester contre la situation, ainsi faite, à leur club qui est la seule victime de ce « combat des chefs » et demeure otage de la situation. Lançant un appel aux deux hommes, les supporters guelmis, leur ont demandé de « cesser leurs chamailleries et de libérer le club pour lui permettre de préparer la prochaine saison, dans des conditions acceptables. Sinon, ce sera tous les supporters qui vont entrer en scène pour exiger que la situation de l'ESG soit débloquée ». Un sérieux avertissement qui doit être pris au sérieux par les deux belligérants.