L'aquarium vient de bénéficier d'une opération de réaménagement de
grande envergure conditionnant sa promotion en annexe halieutique équivalant à
une manne financière d'environ 11 milliards de centimes pour le Trésor public.
Selon les responsables du secteur, ce nouveau musée de la mer va rouvrir ses
portes, dès le mois prochain. Cependant la première question qui se pose est :
qui va être chargé de remplir en poissons ses bassins, et la seconde est : qui
va gérer cet aquarium ? L'on sait, certes, que cette nouvelle annexe
halieutique va relever du Centre national de recherche et de développement de
la Pêche et de l'Aquaculture (CNRDPA) de Bou-Ismaïl (Alger). Mais un aquarium c'est
une équipe de professionnels, hautement qualifiés et une technologie de
dernière génération qui permettront de prendre soin de plusieurs centaines
d'animaux marins, de veiller à leur santé et à leur bien-être.
La température, la salinité, la qualité de l'eau, l'éclairage, la
création de l'environnement de chaque écosystème;
autant de paramètres qui conditionnent la vie de ces pensionnaires et la tâche
des biologistes. Chaque espèce qui «habitera» l'aquarium demande des soins
spécifiques. Si ce volet sera bien pris en charge, cette nouvelle annexe
halieutique, qui fait partie du patrimoine historique local, contribuera,
incontestablement et de manière significative au renforcement du charme de la
ville et de sa compétitivité en tant que destination touristique, aux niveaux
régional et national. Cette idée est soutenue par la conception particulière de
cet aquarium, qui ressemble curieusement à celui de Monaco, qui joindra,
certainement, divertissement, éducation et recherche scientifique, à la faveur
d'une large gamme d'espèces marines, qu'il sera en mesure d'accueillir et de
présenter, à divers segments de la société (familles, enfants, touristes,
professionnels et chercheurs).