La terre continue de trembler dans le centre du pays, suscitant appréhension et mouvements de panique. En effet, samedi soir, une secousse tellurique d'une magnitude de 4,3 degrés sur l'échelle ouverte de Richter, a été enregistrée, dans la wilaya de Tipaza, selon le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG). L'épicentre de cette secousse, survenue à 23h57, a été localisé à 10 km au nord-est de Tipaza, selon la même source.

Le tremblement de terre a entraîné un mouvement de panique chez les habitants de la wilaya et ses environs. La Protection civile de la wilaya de Tipaza assure, dans un communiqué, n'avoir enregistré aucun dégât. L'officier de permanence de la Protection civile de la wilaya de Tipaza a indiqué, à l'APS, que des mouvements de panique ont été enregistrés chez les habitants de certaines localités. Et de citer, particulièrement, ceux de Sidi Rached, Ahmar Al Ain, Enadour, Tagourait. De même, la ville de Cherchell a été plongée dans le noir. Une coupure d'électricité a été enregistrée, amplifiant les appréhensions des habitants. Dans la wilaya de Médéa, les habitants de Mihoub vivent au rythme des secousses telluriques. Ainsi après une petite accalmie, un séisme de magnitude 3,9 sur l'échelle de Richter s'est produit, tôt le matin. Selon, le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique, l'épicentre de la secousse, survenue à 00h58, a été localisé à 6 km au sud-ouest de Mihoub. En plus des secousses à répétition qui frappent la région, des centaines de sinistrés de Mihoub sont dans l'expectative.

Ils attendent, en plein mois de Ramadhan et sous une chaleur caniculaire, que les autorités concernées accélèrent les procédures pour les reloger. En effet, la situation au plan de la prise en charge de ces sinistrés, notamment en matière d'hébergement, de relogement ou de reconstruction, est « loin d'être maîtrisée », de l'aveu même des élus des communes affectées par le séisme.