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Il y a quatre ans disparaissait Mohamed Bouabdelli: Le RND rend hommage à l'un de ses membres fondateurs

par Houari Saaïdia

«Il est des hommes qui marquent le temps de leur empreinte. Des hommes qui sont éternels et ne meurent jamais. Les militants sincères sont politisés avant d'entrer en politique, les opportunistes font de la politique avant de s'encarter ». Cet avant-propos tenu par Hamid Bentria, militant de la première heure du RND et initiateur de la rencontre commémorative, n'était en rien un éloge surfait de l'homme que fut Mohamed Bouabdelli, disparu il y a aujourd'hui quatre ans. Aucune des personnes l'ayant côtoyé de très près, parmi lesquelles ses amis et confères Aïssa Bouregba, Mohamed Bouras, Abdelhadid Addi, Hadj Amara et Abdellaziz Naït Bahloul, n'a pu retenir son émotion quand elle a eu à apporter un petit témoignage empreint d'hommage. « C'était un homme pieux, éduqué, valeureux, dévoué. Ces trois vertus intrinsèques ont marqué son parcours estudiantin comme militant et membre du bureau de l'UGEA à l'université de l'USTO, sa carrière professionnelle comme ingénieur à la Sonatrach, son militantisme au sein du Rassemblement national démocratique, dont il est un membre fondateur.

De ses principes, il ne s'en est jamais départi. La maladie, dépistée de manière presque fortuite dans les derniers jours de sa vie, il l'avait affrontée avec foie et courage, jusqu'au dernier souffle », a témoigné son fidèle ami, Aïssa Bouregba.

Coupant court à toute tentative de lecture politique et partisane, Hamid Bentria a insisté sur le caractère « exclusivement humanitaire, moral et intellectuel de cette action commémorative et évocatoire qui était la moindre chose que nous pouvions faire à l'égard du regretté défunt et de sa famille ». Mohamed Bouabdelli, décédé à l'âge de 48 ans, était également membre de l'APW d'Oran, dont il présidait la commission de l'environnement et de l'hydraulique, et ce durant son deuxième mandat 2007-2012 après celui de 2002-2007.

Ingénieur en électrotechnique, il exerçait au sein de la filiale RTA du groupe Sonatrach. Petit-fils du cheikh de la zaouïa de Sidi Bouabdelli de Béthioua, le défunt rendit l'âme le 24 avril 2012, après 25 jours d'hospitalisation.