Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

CS Constantine: Le maintien en bonne voie

par A. Mallem

Le CSC a sué à grosses gouttes samedi sur son terrain du stade Hamlaoui pour arracher une victoire étriquée, mais tout de même salutaire pour son maintien, face au DRBT. Il faudrait croire que les gars de Tadjenanet sont venus avec la ferme intention de réaliser un résultat à Constantine afin de rester en contact du groupe de tête dans l'optique d'une place qualificative à une compétition africaine. Il s'agit pour le duo, Tahar Gerraiche, président du club et Liamine Bougherara, l'entraîneur du DRBT, d'un objectif fixé en cette fin de saison. Mais ils se sont heurtés à une équipe très volontaire et en forme. « Nous avons fait un très bon match et on mérite la victoire, parce que nous sommes allés la chercher », a déclaré l'entraîneur franco-portugais du CSC, Didier Gomès. La semaine écoulée à Relizane, les Sanafirs ont été conquérants, notamment en première période, et ont arraché le point du nul à une équipe luttant avec acharnement pour son maintien. Et vendredi, ils ont réédité cette performance en livrant un match plein, avec un bon état d'esprit. Ce qui a fait dire à son entraîneur : « On peut être fiers de nos joueurs, car ils ont fait preuve de solidarité. Et c'est tant mieux pour la suite du championnat ». Il reste trois matchs à jouer et le CSC aura besoin de trois points pour assurer définitivement son maintien. La première de ces rencontres se déroulera à Alger face au MCA. Le CSC évoluera ensuite sur son terrain de Hamlaoui face au Chabab Belouizdad et il terminera son parcours à Larbaâ, contre le RCA qui est déjà relégué en Ligue 2. Hamana, le directeur général de la SPA/CSC, que nous avons rencontré après le match, nous précisera qu'il est un enfant du CSC et qu'il connaît donc parfaitement le club. « Je connais le CSC où j'ai exercé comme dirigeant en 2003-2005, alors qu'en 2006-2007, je figurais parmi le directoire. Nous devons d'abord assurer le maintien, ensuite on verra. Pour le moment on ne pense qu'à ça et on ne fait rien d'autre », a dit en conclusion notre interlocuteur.