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Constantine - Enquête sur la qualité de l'essence dans une station service

par A. E. A.

Des automobilistes qui ont fait le plein de ?super', le week-end dernier, dans une station-service, située dans la zone industrielle, ont eu la désagréable surprise de voir leur véhicule «caler» avant de tomber carrément en panne.

Selon un des automobilistes concernés, qui après l'arrêt complet de sa voiture, alors qu'il était engagé sur le tronçon l'autoroute Est-Ouest, des environs de ladite station, il a dû se faire remorquer, car en sus et selon ses dires il était en famille. Et notre interlocuteur, d'indiquer, qu'il a cherché à revenir à la station d'essence en cause, pour faire une réclamation. Et sur le registre désigné pour ce faire, il a constaté qu'il était le 4ème à réclamer, pour la même raison, à savoir qu'ils ont été servis en ?super' mélangé à de l'eau. «Voulant me faire rembourser, le gérant a refusé, signalera-t-il, et j'ai tout de suite pensé à déposer plainte, auprès du service de la qualité de la direction du Commerce et c'est ce que j'ai fait, surtout, que cette dernière se trouve, à la zone industrielle, également, et donc pas loin».

Questionné sur ce sujet, le directeur de l'Energie et des Mines de la wilaya de Constantine, M. Bouzidi, répond qu'il est au courant de cette affaire et que la direction de la Société ?Naftal', alertée, a tout de suite dépêché sur les lieux une équipe de techniciens pour enquête et expertise. Ceux-ci, ont jaugé les cuves souterraines, en ont aspiré l'eau qui s'y trouvait ainsi que celle des canalisations et passé au peigne fin toutes les pompes à essence, sans résultat significatif. La station en question qui est en «gestion libre», c'est-à-dire gérée par un privé a été autorisée à servir de nouveau du ?super' ce mardi, après une fermeture qui a duré depuis samedi passé. Reste, ajoutera-t-il, l'hypothèse concernant l'infiltration d'eau de pluie lors de l'opération du «dépotage», à savoir celle du remplissage des cuves de carburant, sachant qu'il pleuvait à torrents, les deux jours du week-end, en question, mais rien n'est prouvé, là non plus.

Et le directeur des Mines de faire savoir, que dans ces conditions «j'ai moi-même demandé un supplément d'enquête avec désignation d'un bureau d'étude spécialisé, pour voir l'état des cuves et vérifier si elles sont indemnes de toute perforation et autre fissure», conclura-t-il.