Une centaine de gardes
communaux qui avaient servi, durant la décennie noire, se sont rassemblés,
hier, sur l'esplanade du siège de la wilaya de Bouira.
Cette fois-ci, ce n'étaient pas des manifestants affiliés au mouvement national
des gardes communaux libres présidé Lahlou Aliouet,
mais une autre tendance menée par Abdelkader Dhif,
qui affirme représenter la coordination nationale des gardes communaux, en tant
que secrétaire du coordinateur national M. Hakim Chouaïb.
« Cela fait plus 5 ans que nous négocions avec le ministère de l'Intérieur et
des Collectivités locales, dans le but de faire aboutir, tous nos droits, et
maintenant il y a des individus qui veulent saborder tous ces efforts
consentis. Il est certain que nous n'avons pas arraché toutes nos
revendications, mais nous sommes sur la voie pour y arriver », a précisé Dhif Abdelkader, tout en faisant référence aux acquis de la
retraite proportionnelle et du droit au logement social. Cependant, notre
interlocuteur reconnaît qu'il y a une foule d'exigences qui ne sont pas encore
satisfaites. Telles celles liées à la carte Chiffa,
les prêts bancaires, dans le cadre des dispositifs d'aides, les primes.
Par ailleurs, il dénie toute
représentation de l'autre tendance, dirigée par M. Lahlou Aliouet
et ses camarades qui représentent les différentes régions du pays. De son côté,
M. Lahlou, joint par téléphone, hier, a affirmé « maintenir mes positions et
mes idéaux pour lesquels j'aspire. 4.600 gardes communaux, tombés en martyrs,
pour défendre la patrie, il ne s'agit pas de parvenir, seulement, aux bienfaits
des acquis même s'ils seront tous arrachés, ce que j'espère. Mais, nous voulons
une reconnaissance, à la hauteur de nos sacrifices ».