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Des permis de conduire pour petits piétons

par A. El Abci

Le groupement de gendarmerie de la wilaya de Constantine a entamé, hier, un cycle d'animation et de cours à destination des enfants des écoles primaires, qui se poursuivront jusqu'au 16 avril prochain, à l'effet de les initier à la sûreté routière et au respect des panneaux de signalisation.

Cette animation s'inscrit dans le cadre du projet intitulé «permis de conduire pour les enfants piétons scolarisés», qui en constituera le couronnement. Ce cycle comporte un ensemble de cinq séances ou cours, qui seront donnés à intervalle régulier jusqu'au 16 avril et dont le coup d'envoi a été donné donc hier et ce, au niveau de l'école primaire «Soukeina et chahid Hamza», dans la commune de Constantine, et de celle de «Boucenna Ahmed», dans la municipalité de Aïn S'mara.

Selon le commandant du groupement territorial de Constantine de la gendarmerie nationale, le colonel Abdelkader Belatrache, le «permis de conduire pour piétons», est destiné exclusivement aux enfants scolarisés au niveau des établissements d'enseignement du cycle primaire. Et cela, ajoutera-t-il, du fait que ces enfants représentent l'une des principales franges de la population, qui se trouvent particulièrement exposées aux dangers de la circulation routière. Et notre interlocuteur de poursuivre, de même que le choix porté sur cette frange, représente également la matérialisation d'un travail de formation et de prévention, comptant parmi les plus efficaces pour préparer le conducteur de demain. Et de souligner que l'encouragement et l'incitation des enfants à la nécessité de connaître et de respecter la signalisation routière, constitue la meilleure manière de les faire participer positivement et de façon efficiente à tracer les contours et évolutions de la conduite des générations futures. Il s'agit aussi de les faire associer aux impératifs de prévention contre les accidents de la circulation et ce, en considération des grands pouvoirs de conviction que détient cette frange des enfants scolarisés au sein de leurs familles et même au-delà, conclura-t-il.